Le mode intensif de croissance et le rythme rapide de l'urbanisation des dernières décennies ont entraîné des pénuries de ressources, la dégradation de l'environnement, et pire encore, un nombre croissant « d'incidents de masse ».
En 2012, trois violentes protestations contre la construction d'ouvrages chimiques près de complexes résidentiels ont éclaté dans la ville de Shifang (Sud-Ouest), ainsi que dans les villes de Qidong et de Ningbo (Est). Il y a eu des affrontements entre les résidents locaux et des fonctionnaires.
Tous les ouvrages ont par la suite été abandonnés, et le public a semblé « gagner ».
Le PCC a été sensibilisé aux facteurs de déstabilisation dans le processus de développement socio-économique du pays.
En plus de s'engager à donner plus de voix au chapitre au public dans la prise de décision des autorités, le Parti a décidé de résoudre le problème de l'environnement.
Dans le rapport de jeudi, Hu Jintao a souligné l'importance du progrès écologique, et il a préconisé de construire une « belle Chine » dans le cadre du programme de développement global du pays.
« Nous devons accorder une grande priorité à la réalisation du progrès écologique, travailler dur à construire un beau pays, et accomplir un développement durable et viable de la nation chinoise », a déclaré le président Hu.
Il a donné au progrès écologique une position plus importante, en l'incorporant dans le programme de développement global du pays, de pair avec le progrès économique, politique, culturel et social.