Liang Wengen : Nous maintenons notre plainte contre Obama puisqu'il a été réélu

Le 11 novembre à 18 h 40, Liang Wengen, membre du XVIIIe Congrès du PCC et PDG du groupe Sany, a reçu des journalistes chinois et étrangers au centre de presse. Il avait déjà été interviewé le 10 novembre au soir avec quatre membres du Congrès. Mais cette fois, il a attiré presque 100 journalistes. Durant une heure, Liang a répondu à 20 questions, tout en racontant son histoire en tant que membre du Congrès et PDG d'une société internationale privée.

La raison pour laquelle Liang a attiré l'attention médiatique, notamment celle des médias étrangers, réside dans l'achat de Putzmeister et sa plainte contre le président américain.

En parlant de l'achat de Putzmeister, magnat du béton, au début de l'année, Liang a dit avec confiance : « Les bénéfices de cette année dépasseront 40 millions d'euros, beaucoup plus que les 6 millions d'euros de l'année dernière. »

« L'internationalisation de Sany a deux jambes, l'une est l'investissement dans le monde entier, qui consiste dans un greenfield investment (investissement destiné à des projets entièrement nouveaux) puis un achat ; l'autre est Putzmeister. Nous espérons, à travers cette plateforme, développer notre marque et améliorer nos bénéfices. Nous voulons augmenter la proportion du chiffre d'affaires international du groupe de 45 à 50 %. Putzmeister jouera un rôle considérable. Nous en attendons beaucoup », a-t-il expliqué.

En ce qui concerne le traitement illégal de sa société en Amérique, Liang a déclaré qu'il mènerait le combat jusqu'au bout. Il a aussi plaisanté en disant : « Nous sommes très contents qu'Obama ait été réélu. Il nous a dépossédés de nos biens, donc il ne peut pas s'enfuir. Nous maintenons notre plainte contre lui. »

De plus, en répondant aux questions d'un journaliste de www.china.org.cn, Liang a révélé que l'Afrique faisait partie importante de l'internationalisation de Sany. Par rapport aux pays européens et américains, l'Afrique n'a pas ou peu de barrière douanière, l'entrée des produits sur ce marche est donc plus facile.

En parlant des expériences d'internationalisation des entreprises, il a dit : « Il faut évidemment prévenir les risques. D'une part, en augmentant la compétitivité des produits et d'autre part, en connaissant l'environnement d'investissement et les lois de divers pays, ainsi que les talents. La localisation reste la stratégie de Sany, par exemple, les dirigeants de Putzmeister sont des habitants locaux. »

« Sany continue à augmenter ses investissements à l'étranger, et à renforcer son acquisition avec effet de levier, n'écartant aucun achat en Europe. La crise de la dette en Europe est une opportunité pour Sany », a indiqué Liang.