La flamme des Jeux olympiques de Beijing a été chaleureusement accueillie dimanche après-midi 13 avril par les Tanzaniens lors de son relais à Dar es Salaam, la plus grande ville de la Tanzanie.
Le vice-président tanzanien, Ali Mohamed Shein, le maire de Dar es Salaam, Adam Kimbisa, le président du Comité olympique tanzanien, Gulam Rashid, et l'ambassadeur de Chine en Tanzanie, Liu Xinsheng, étaient présents à la Gare de Dar es Salaam où est parti le premier relayeur, le ministre d'Etat tanznaien pour les affaires de l'union, Mohamed S.Khatib.
La Gare de Dar es Salaam est le terminal du côté tanzanien du chemin de fer Tanzanie-Zambie. La voie ferroviaire de 1.800 km a été construite dans les années 1970 avec l'aide chinoise et la participation de dizaines de milliers d'ouvriers et techniens chinois.
Le relais s'est déroulé sur une distance de 5 km, sur l'avenue Nelsen Mandela, avec le nouveau stade national tanzanien comme terminal.
Parmi les 80 relayeurs et relayeuses figuraient plusieurs hauts responsables tanzaniens, comme le ministre d'Etat Mohamed S. Khatib, le ministre de l'Information, de la Culture et du Sport Goerge H. Mkuchika, le maire de Dar es Salaam Adam Kimbisa, le président du Comité olympique tanzanien Gulam A. Rashid, et le secrétaire général du Comité olympique Filbert Bayi.
La sous-secrétaire des Nations Unies et la directrice exécutive de l'ONU-Habitat, la Tanznaienne Anna Tibaijuka a mis fin au relais en tant que la dernière relayeuse.
Si un général en retraite de 72 ans est le relayeur le plus âgé, John S. Akhwari, un ancien athlète, 70 ans aujourd'hui, a attiré l'attention des médias.
M. Akhwari était devenu connu lors des JO de 1968 à Mexico pour avoir fini le marathon bien qu'ayant été gravement blessé au bras et à la jambe, et surtout pour ce qu'il avait dit après la compétition: "mon pays m'envoie ici non pour commencer la course, mais la finir."
Parmi les relayeurs, il y a aussi une étudiante infectée par le HIV, Dhamiri Mustapha. Elle a été recommandée par le Conseil national des gens vivant avec le HIV/sida de la Tanzanie (NACOPHA), qui voulait profiter du relais de la flamme olympique pour rappeler le problème du sida et l'importance d'intégrer les gens vivants avec le sida dans la communauté olympique.
La flamme olympique des JO de Beijing, allumée à Olympie en Grèce le 24 mars, a déjà parcouru huit villes hors de la Chine, outre celles de la Grèce. Arrivée samedi à Dar es Salaam, elle repartira dimanche soir pour Mascate (Oman).
Dar es Salaam, ancienne capitale de la Tanzanie et la plus grande ville du pays donnant sur l'océan Indien, est la seule ville africaine visitée par la flamme des JO de Beijing. |