Le relais de la flamme olympique s'est déroulé lundi à Paris sous la protection de 3.000 agents de police.
Le porte-parole du centre du relais de la torche du Comité organisateur des Jeux olympiques de Beijing, Qu Yingpu, a affirmé que certaines personnes avaient tenté en vain de perturber le parcours de la flamme à Paris. La police aurait arrêté au moins cinq personnes.
Un membre du Parti Vert français a tenté d'arracher la torche de la main de l'anncienne championne de 400 m à haie Stephane Diagana, le premier porteur. La police est immédiatement intervenue.
Guy Drut, membre du Comité olympique français, a déclaré lundi à la chaîne de télévision locale France 3 que le relais ne devait pas être affecté.
"Le feu sacré olympique est un symbole de la paix, de la tolérance (...) et ne doit être affecté par qui que ce soit, par quel moyen que ce soit", a-t-il indiqué.
Le relais, qui est parti du Tour Effel, devrait se terminer au Stade Charlety dans le sud de Paris.
Selon la préfecture de police de Pairs, au début du relais, la torche a brièvement été eteinte "pour des raisons techniques".
Paris est la cinquième étape du voyage mondial de la flamme olympique. La torche doit être portée par 80 relayeurs sur les 28 km du parcours, avant d'arriver au Stade Charléty vers 17h00. La flamme doit passer devant des grands sites de la Ville Lumière ( Arc de Triomphe, Champs-Elysées, Ile de la Cité, Boulevard St- Germain).
Après son périple européen, la flamme olympique partira lundi soir pour les Amériques, où deux étapes l'attendent, à San Francisco mercredi et à Buenos Aires vendredi.
La flamme olympique, allumée le 24 mars à Olympie en Grèce, a déjà fait son passage le 2 avril à Almaty (Kazakhstan), le 3 avril à Istanbul (Turquie), le 5 avril à Saint-Pétersbourg (Russie) et le 6 avril à Londres (Grande-Bretagne). Elle doit retourner à Beijing le 8 août, date de l'ouverture des JO-2008. |