L'exemption de visa augmente le nombre de visites à Beijing

Par : LIANG Chen |  Mots clés : Beijing, visa
French.china.org.cn | Mis à jour le 08-03-2014


Un programme pratique de remboursement de la taxe pourrait également attirer plus de voyageurs de l'étranger.

En janvier, par rapport à la même période de l'année dernière, Beijing a enregistré près du double du nombre de voyageurs qui ont profité de la politique d'exemption de visa de 72 heures, en vigueur dans la capitale, ont déclaré les autorités mardi.

En janvier, la ville a accueilli à l'aéroport international de la Capitale de Beijing 1 746 passagers en transit qui ont profité de la politique d'exemption qui permet à un visiteur détenant un billet d'avion de rester 72 heures sans visa. Ce bond représente une augmentation de 184,8 % en glissement annuel, selon la Commission du développement du tourisme de Beijing.

Le 1er janvier 2013, pour relancer le tourisme dans la ville, la capitale a approuvé l'exemption de visa de 72 heures pour les personnes de 45 pays. Selon la Commission, la politique a attiré plus de touristes internationaux dans la capitale chinoise cette année.

Les fonctionnaires de la Commission ont également annoncé qu'ils songent à un programme de remboursement de la taxe pour attirer plus de touristes de l'étranger. Le programme permettra aux visiteurs étrangers de réclamer des remboursements de taxe dans les centres commerciaux de la ville.

Les fonctionnaires municipaux ont indiqué qu'ils travaillent également à faciliter le processus de demande de visa pour les étrangers et à créer plus de forfaits d'excursion personnalisés, y compris plus de rabais exclusifs à l'aéroport international et pour les bus qui transporteront les touristes de l'aéroport aux hôtels et vers les attractions.

La Commission cherche également des alliances avec d'autres villes chinoises qui ont déjà mis en œuvre des politiques d'exemption de visa, y compris Shanghai, Guangzhou, Chengdu et Chongqing, pour faire la promotion dans le monde du tourisme en Chine.

Selon le Bureau du Port de Beijing, l'aéroport international a reçu plus de 7,06 millions de visites en janvier, une augmentation de 9,2 % par rapport à l'année dernière.

Le volume des touristes qui sont entrés et qui sont sortis durant le mois a dépassé 1,79 million de visites, soit une augmentation de 13,7 % en glissement annuel, a-t-il dit.

Après que la capitale eut adopté sa nouvelle politique de visa l'année dernière, le tourisme venant de l'extérieur a stagné. Il y a eu une forte baisse inattendue de ce tourisme en 2013, avec près de 4,5 millions de visites à Beijing en 2013, en baisse de 10,1 % par rapport à 2012, selon les chiffres publiés par la Commission.

À l'échelle nationale en 2013, le tourisme de l'étranger a aussi été au point mort, le nombre de visiteurs ayant séjourné une nuit en Chine ayant baissé de 3,5 % en glissement annuel.

L'Administration nationale du tourisme de Chine a accusé le déclin de l'économie, le yuan fort et le smog pour la baisse.

Conseiller : le terrorisme ne doit pas porter le label « ethnique » Des cas comme l'attaque meurtrière à Kunming doivent être traités d'une manière qui évite de lier une attaque terroriste à une « question ethnique ».

Zhu Weiqun, chef du Comité des affaires ethniques et religieuses relevant de l'organe consultatif politique suprême de la Chine, a fait cette remarque mercredi au cours d'une interview accordée au China Daily.

M. Zhu, président du Comité des affaires ethniques et religieuses de la Conférence consultative politique du peuple chinois, faisait référence aux incompréhensions concernant l'attaque terroriste dans la capitale de la province du Yunnan, samedi.

« En fait, au cours d'une série d'attaques terroristes violentes ayant eu lieu au Xinjiang, l'ennemi a tué des Chinois han ainsi que des Ouïgours. »

La série d'attaques au couteau effectuée par cinq séparatistes de la région autonome ouïgoure du Xinjiang à la gare de Kunming a tué 29 personnes et en a blessé 143 autres.

Par la suite, le fonctionnaire chevronné des affaires ethniques a remarqué chez quelques Chinois l'existence de la peur et du ressentiment contre leurs compatriotes ouïgours du Xinjiang.

« De tels sentiments – bien que pas très répandus – méritent notre attention », a dit M. Zhu.

« Nous ne devrions pas lier de manière superficielle de telles affaires à une question ethnique », a affirmé M. Zhu.

Des mesures de suivi visant à traiter tout autre cas semblable devraient viser à « sauvegarder les intérêts du peuple ainsi que le caractère sacré du droit », et l'affaire « devrait être définie telle qu'elle est », a confirmé M. Zhu.

« La plupart des Ouïgours sont de notre côté dans la lutte contre le séparatisme et la violence terroriste, a-t-il dit. Ils appuient sincèrement le gouvernement central. »

Après l'attaque, la communauté internationale a condamné les terroristes, mais certaines organisations médiatiques de l'Occident n'ont pas catalogué l'affaire comme une attaque terroriste.

« En réalité, ces dernières tendent la main aux criminels et aux terroristes », a déclaré M. Zhu, ancien vice-ministre exécutif du Département du Travail du Front uni du Comité central du PCC.

En octobre, une attaque terroriste sur la place Tian'anmen avait tué deux personnes et en avait blessé 40 autres.

« Les forces séparatistes semblent n'épargner aucun effort pour étendre la violence terroriste à l'intérieur de la Chine – d'abord dans la capitale et ensuite dans les provinces et les municipalités », a déclaré M. Zhu.

À Kunming, les assaillants étaient bien organisés, orchestrés et formés pour procéder à une attaque-choc dans un court laps de temps, et la lutte contre la violence terroriste « sera une lutte difficile et à long terme », a souligné M. Zhu.

« Compte tenu de la complexité de la lutte, nous devons réviser et améliorer notre travail pour gagner plus d'initiatives dans la lutte et minimiser les pertes au sein de la population, notamment des pertes de vies humaines », a déclaré M. Zhu.

Après l'incident de Kunming, certains internautes ont exprimé leur mécontentement concernant certaines affaires de sécurité sociale impliquant le peuple ouïgour.

En réponse aux préoccupations, M. Zhu a dit que c'est « un fait inchangé que l'écrasante majorité des migrants ouïgours du Xinjiang sont de bonnes personnes. »

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