Sortir des sentiers battus

Lors des longs congés nationaux, 10 000 visiteurs y viennent chaque jour. L'entrée coute 100 yuans. De quoi bien nourrir et soigner les bêtes. Toutefois, face à l'existence des jardins zoologiques, j'avoue avoir des sentiments mitigés, contradictions non encore résolues.

L'endroit est aussi un paradis des gens d'action avec ses installations de sports extrêmes aussi bien que ses compétitions d'exercices de bravoure et d'endurance aptes à développer l'esprit d'équipe et la confiance. La pêche « à la main », et la promenade dans les bois plairont aux moins hardis. Le camping peut accueillir des milliers de tentes. Les plus jeunes et intrépides aimeront les manèges, les montagnes russes, et le vol en hauteur.

Enfin, la résidence Zhongnan Baicaoyuan dispose de tous les services qu'on attend des meilleurs hôtels. Pendant leur séjour, les vacanciers auront l'occasion d'apprendre, entre autres, les divers usages du bambou en industrie textile, en construction, en fabrication de meubles, en artisanat et en alimentation.

En fait, ma découverte du bambou est ce qui m'a le plus impressionnée pendant ce bref séjour à Anji. Le bambou laisse très peu de détritus et ceux-ci peuvent être détruits dans le sol par le soleil et des microorganismes. Entièrement dégradable, il ne cause aucune pollution.

La fibre de bambou fournit un tissu souple et extensible dans les deux sens, et qui permet à la peau de respirer. Pour les vêtements, il est frais en été et chaud en hiver. Et il résiste aux radiations ultraviolettes. Pour les serviettes, il est absorbant et antibactérien.

Dans Compendium de Materia medica (Bencao Gangmu) le bambou est mentionné 24 fois pour ses propriétés médicinales.

Outre l'hôtel, le zoo et la réserve naturelle, l'entreprise Zhongnan Baicaoyuan, établie en 2004, gère une école et une agence de voyages, et d'autres projets fourmillent déjà.