« En réalité, le prix de l'immobilier actuel touche le plus les personnes à revenus moyens. Il ne concerne pas les personnes à revenus élevés qui peuvent encore gagner de l'argent en investissant dans l'immobilier. Et les personnes à revenus faibles bénéficient d'habitations à loyer modéré et de logements à bas prix. Nous, nous sommes pris en étau entre les deux. Et si le prix de l'immobilier continue à augmenter, nous ne pourrons pas l'assumer », se plaint une des personnes interrogées.

Cette enquête montre encore que 69,7% des personnes interrogées trouvent que le logement du groupe à bas revenus doit être la préoccupation principale du gouvernement.

« Le prix de l'immobilier actuel n'est pas gérable pour les personnes à revenus moyens », explique cet employé de banque. Selon lui, avec un salaire mensuel de 8.000 yuans, s'il veut acheter un logement de 90 m² près du 4e phériphérique de Beijing qui coûte au moins 900.000 yuans, il doit travailler 10 ans à condition qu'il ne dépense rien d'autre et que le prix de l'immobilier n'augmente pas.

Malgré tout, 56% des personnes sondées sont persuadées que le gouvernement, s'il le souhaite, peut contrôler le prix du marché immobilier sans influencer le développement économique.