Récompenses offertes pour les antiquités volées à la Cité interdite
La police de Beijing a tenu hier une conférence de presse pour promettre des récompenses à quiconque rapporterait les objets volés au musée de la Cité interdite le 8 mai, ou contre des informations sur leur emplacement actuel.
Six des objets volés ont été retrouvés et retournés au musée, mais trois pièces manquent toujours à la collection. Le montant des récompenses n'a pas encore été déterminé, car les autorités doivent d'abord évaluer la valeur des objets manquants, a précisé un porte-parole de la police municipale.
Shi Baikui, un homme de 28 ans originaire de la province du Shandong, a été interpelé le 11 mai dans un cybercafé de l'arrondissement pékinois de Fengtai, cinquante-huit heures après le vol. La police affirme qu'il a confessé être l'auteur du méfait.
Shi aurait pénétré dans l'enceinte du musée avec un billet de visite le 8 mai, puis se serait caché jusqu'à la fermeture, selon la police. Il aurait ensuite brisé une fenêtre sur la façade nord de la salle d'exposition pour y entrer et dérober les antiquités.
La police affirme que Shi a déclaré qu'il a tenté de revendre les œuvres dans un magasin de la ville, mais que le propriétaire a refusé en estimant qu'il s'agissait de faux. Il aurait alors jeté les objets.
La police a retrouvé cinq d'entre eux dans les bois de l'arrondissement de Haidian. Une autre a été rapportée par un homme nommé Yang.
Les antiquités faisaient l'objet d'un prêt du musée hongkongais Liang Yi et étaient exposées dans la salle Chengsu de la Cité interdite. Un porte-parole de la Cité interdite a présenté des excuses au musée Liang Yi mercredi dernier.