Le ballet de l'Opéra National de
Paris, la "France sur la Grande Muraille" et l'illumination en
Bleu, Blanc, Rouge du Palais d'été ont mis un point final samedi
dernier 17 septembre à l'Année de la France qui a duré un an en
Chine.
Les Français aiment le ballet depuis
plus de 300 ans. Ce type de représentation artistique a connu son
âge d'or à l'époque du Roi Soleil, qui a considérablement contribué
à son essor.
"La création du chorégraphe du
ballet 'Boléro' est vraiment géniale : on y a vu pour la première
fois une danseuse danser sur une table", a déclaré Yang Su,
professeur de l'Institut de danse de Beijing. "Seule une personne
sachant s'inspirer à bon escient du quotidien peut avoir ce type
d'idée," selon elle.
Il est évident que sur le plan
politique et économique, l'Année de la France en Chine a contribué
au développement du partenariat de coopération stratégique entre la
Chine et la France. Mais ce qui a intéressé le large public
chinois, c'est la série d'activités telles que les expositions, les
spectacles, les festivals culinaires et les salons qui ont été
organisés tout au long de l'année d'octobre dernier à septembre
2005.
De nombreuses expositions de
peintures françaises ont permis aux Chinois de comprendre les us et
coutumes français. Des visiteurs interviewés ont affirmé devoir
venir voir les expositions pour avoir la bonne allure et le bon
genre.
Ce que je vois dans les peintures de
Claude Monet, c'est l'esprit de tenacité et l'amour de la vie ," a
affirmé Huang Gangyi, étudiant de l'Insitut central des
Beaux-Arts.
L'élégance de la Première dame de
France Bernadette Chirac a impressionné les journalistes chinois
lors de la visite de Jacques Chirac à Shanghai en octobre dernier
pour l'inauguration de l'Année de la France. "Mme Chirac est
vraiment gracieuse, elle a plus de 70 ans, elle dirige encore la
mode," s'est exclamée une journaliste de Shanghai.
Le festival culinaire qui s'est
déroulé à Beijing et Hong Kong a permis aux Chinois de découvrir
d'autres goûts et d'autres saveurs. Mais pour la plupart des
Chinois, ce n'est pas tant la cuisine française que l'ambiance qui
règne à table qui séduit les Chinois : manger en respectant les
règles de la table tout souriant et discutant en toute
convivialité.
La présence en Chine de Louis
Vuitton, un des sponsors de l'Année de la France en Chine, a aidé
les Chinoises à mieux percevoir ce produit de luxe : Louis Vuitton,
le premier grand malletier de luxe, représente non seulement la
richesse, mais aussi une façon de vivre et un niveau
d'éducation.
Pourtant, un sac à main Louis
Vuitton à 10 000 yuan et une montre Cartier à 50 000 yuan sont des
produits inaccessibles pour la plupart des consommateurs chinois,
selon des personnes sondées.
xinhuanet 2005/09/21
|