Li Zhaoxing, ministre chinois des
Affaires étrangères a indiqué le samedi 6 mars que les relations
d'amitié sino-japonaises ne pourront se développer de génération en
génération que les dirigeants japonais se servent de l'histoire
comme miroir et regardent vers l'avenir.
En réponse à une question d'un
journaliste japonais, Li a affirmé que le courant principal des
relations sino-japonaises était bon et que les échanges et la
coopération entre les deux pays n'avaient cessé d'enregistrer des
progrès dans tous les secteurs.
Le commerce bilatéral a plafonné à
133,5 milliards de dollars en 2003 et 3 millions de Chinois et
Japonais ont échangé leurs visites.
Les deux pays ont intensifié leur
coordination et coopération dans les affaires régionales et
internationales, a noté le ministre Li. "Par exemple, a-t-il
ajouté, les deux pays ont pris part à la seconde session de
pourparlers à six qui ont eu lieu tout récemment à Bejing.
Dans la lutte contre la pneumonie
atypique (SRAS) en 2003, les aides du gouvernement et du peuple
japonais à la Chine étaient les plus importantes des celles qu'elle
a reçues, a ajouté Li.
"Mais le problème très saillant dans
les relations bilatérales, a dit Li, c'est que les dirigeants
japonais ont insisté sur la visite au temple Yasukuni qui abrite 14
criminels de classe A de la seconde guerre mondiale, ce qui a
profondément blessé les sentiments du peuple chinois et des autres
pays asiatiques", a renchéri Li.
Les leaders japonais doivent se
servir de l'histoire comme miroir et tirer la leçon de l'histoire,
afin de vivre en paix avec les autres pays et de se traiter sur
pied d'égalité.
xinhuanet 2004/03/07
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