Grâce aux efforts conjoints fournis par toutes ses communautés ethniques, le Tibet s'est engagé dans une voie de développement répondant aux exigences du développement de notre époque et aux intérêts fondamentaux de la population, accomplissant ainsi des réalisations de développement notables. Toutefois, dans le but d'atteindre son objectif politique de l'« indépendance du Tibet », la clique du XIVe dalaï-lama non seulement ignore depuis toujours les progrès enregistrés au Tibet, mais cherche également par tous les moyens à dénier les réalisations du peuple tibétain multiethnique en essayant de nier la voie correcte sur laquelle est engagé le Tibet.
Depuis des années, la tactique de la clique du XIVe dalaï-lama relative à l'« indépendance du Tibet » est en changement constant. Après avoir essuyé l'échec de sa rébellion armée et fui en Inde en mars 1959, la clique du XIVe dalaï-lama a ouvertement préconisé la violence comme moyen pour la réalisation de l'« indépendance du Tibet ». Avec la détente des relations sino-américaines vers la fin des années 1970, réalisant que la situation internationale lui était défavorable, elle a changé de stratégie en optant pour la « voie médiane » dans l'intention de réaliser l'« indépendance du Tibet » de façon déguisée. Après les brusques changements de situation connus par l'Europe de l'Est en 1989, la clique du XIVe dalaï-lama, qui, ayant fait un jugement peu pertinent sur la situation, croyait que le moment opportun pour la réalisation de l'« indépendance du Tibet » était arrivé, a lancé un objectif d'« indépendance totale ». Après 1994, réalisant que l'« indépendance du Tibet » n'était qu'un faux espoir, elle a une fois de plus changé de discours en reprenant le label de la « voie médiane », réclamant une « autonomie de haut degré ». Ces dernières années, la clique du XIVe dalaï-lama a rehaussé sa voix sur la « voie médiane » et n'a cessé de l'embellir.
La « voie médiane », qui est à l'origine un terme bouddhique, a été politisée par la clique du XIVe dalaïlama. Elle englobe cinq idées. Premièrement, elle se refuse à reconnaître que le Tibet est depuis l'Antiquité une partie de la Chine, préconisant que « le Tibet a été un pays entièrement indépendant dans l'histoire », qu'« il est occupé par la Chine depuis 1951 » et que « les Tibétains ont le droit à l'indépendance d'un point de vue historique ». Deuxièmement, elle cherche à mettre en place un « Grand Tibet » qui n'a jamais existé dans l'histoire, préconisant que le « problème du Tibet » impute aux 6 millions de Tibétains et qu'il faut créer une région administrative réunissant le Tibet, le Sichuan, le Yunnan, le Gansu, le Qinghai et d'autres régions où les Tibétains et d'autres minorités ethniques vivent en groupes compacts. Troisièmement, elle réclame une « autonomie de haut degré », libérée de toutes les contraintes des autorités centrales, refuse de reconnaître la direction du gouvernement central et les systèmes politique et social actuellement mis en vigueur au Tibet, et demande la création d'un « gouvernement autonome », où toutes les affaires, à l'exception de la diplomatie et de la défense, seraient à la charge des Tibétains (soit la clique du XIVe dalaï-lama) qui se doteraient ainsi des pleins pouvoirs. Quatrièmement, en reconnaissant en apparence la responsabilité des autorités centrales à l'égard de la défense, elle s'oppose à ce que les autorités centrales fassent stationner des troupes au Tibet, et propose le retrait de toutes les armées chinoises afin de faire du Tibet une « zone pacifique internationale ». Cinquièmement, elle souhaite restreindre l'entrée d'autres communautés ethniques dans le « Grand Tibet » et chasser les ethnies autres que tibétaines qui habitent depuis des générations sur le plateau du Qinghai-Tibet, malgré le fait que celui-ci abrite plusieurs communautés ethniques depuis les temps les plus anciens.
La « voie médiane », qui reconnaît en apparence la « souveraineté » de la Chine sur le Tibet, consiste en fait à s'emparer du « droit d'administration » exercé par la clique du XIVe dalaï-lama sur cette région, à fonder une entité politique semi-indépendante sous son contrôle, tout en cherchant à obtenir la « souveraineté » après la consolidation du « droit d'administration » pour réaliser enfin l'« indépendance du Tibet ». En qualité de programme politique visant à réaliser par étapes l'« indépendance du Tibet », la « voie médiane » ne correspond pas à l'histoire, la réalité, la Constitution, les lois et le régime fondamental de la Chine, ni à l'histoire, la réalité et les relations interethniques du Tibet. De même, elle va à l'encontre des intérêts essentiels de toute la population chinoise dont les Tibétains font partie.
– Le Tibet fait partie de la Chine depuis l'Antiquité et n'a jamais été un pays indépendant.
Le Tibet est depuis toujours une partie de la Chine, et les Tibétains, une des communautés ethniques résidant sur le territoire chinois et jouissant d'une longue histoire, qui contribue à la formation et au développement de la communauté de destin de la nation chinoise. Selon de nombreuses recherches archéologiques et historiques, au sein de la Chine, les Tibétains sont étroitement reliés depuis les temps les plus anciens avec les Han et les autres communautés ethniques par le sang, la langue et la culture. Au cours de sa longue évolution, le Tibet n'a jamais cessé ses échanges économiques, politiques et culturels avec le reste de la Chine. Le pouvoir des Tubo, établi au Tibet au VIIe siècle, est un pouvoir local de l'histoire chinoise qui a apporté une contribution importante au développement de la région frontalière sud-ouest de la Chine.
C'est sous la dynastie des Yuan (1271-1368) que le Tibet fut officiellement mis sous la juridiction administrative du gouvernement central de la Chine. La dynastie des Yuan créa un conseil des affaires bouddhistes, appelé zongzhiyuan puis xuanzhengyuan, qui était chargé de diriger les affaires politiques, militaires et religieuses de la région du Tibet. Le gouvernement central y exerçait pleinement une administration efficace en procédant au recensement démographique, en créant différents postes de relais, en percevant des impôts, en envoyant des troupes en garnison, en nommant les fonctionnaires et en mettant en vigueur le droit pénal et le calendrier des Yuan. La dynastie des Ming (1368-1644) nommait les chefs religieux des diverses parties du Tibet, « prince de Dharma » ou « grand tuteur d'Etat », afin de mieux dominer la région. Le successeur d'un prince ne pouvait accéder au trône qu'avec l'approbation de l'empereur qui envoyait à cette fin un émissaire porteur de l'ordre de nomination. Sous la dynastie des Qing (1644-1911), le gouvernement central nomma successivement les dirigeants de Gelugpa du bouddhisme tibétain, le Ve dalaïlama et le Ve panchen-lama, consacrant ainsi leur titre de dalaï-lama et de panchen-lama, ainsi que leurs positions politique et religieuse au Tibet. Dès lors, la règle voulait que les dalaï-lama et les panchen-lama des générations suivantes étaient tous nommés par les autorités centrales. A partir de 1727, la dynastie des Qing envoyait des amban au Tibet, qui, au nom des autorités centrales, surveillaient l'administration locale de la région, et y dépêcha au total une centaine d'amban. En 1751, la Cour impériale abolit le système de gouvernance des princes laïques et chargea officiellement l'autorité locale du Tibet au VIIe dalaï-lama, mettant en place un régime théocratique. Elle créa le Kashag (gouvernement local) constitué de quatre kalons, sous la direction de l'amban et du dalaï-lama. En 1774, lorsque la Compagnie britannique des Indes orientales envoya son représentant au monastère de Tashilhunpo dans l'intention d'établir des liens directs avec le Tibet, le VIe panchen-lama lui répondit que le Tibet faisait partie de la Chine et se devait de suivre les ordres de l'empereur de Chine. En 1793, la dynastie des Qing promulgua les Vingt-neuf règlements administratifs du Tibet, approuvés par Sa Majesté dans le but d'améliorer l'administration des autorités centrales au Tibet. Selon ces Règlements, la réincarnation des grands bouddhas vivants comme le dalaï-lama devait être décidée par un tirage au sort depuis une urne d'or avant d'être soumise à l'approbation de la Cour impériale. Les Xe, XIe et XIIe dalaï-lama ainsi que les VIIIe, IXe et XIe panchen-lama furent tous désignés ainsi. Avec l'approbation des autorités centrales, les XIIIe et XIVe dalaï-lama ainsi que le Xe panchen-lama furent nommés sans le tirage au sort.
La République de Chine (1912-1949) hérita la souveraineté du gouvernement central sur le Tibet, formée dans l'histoire, et continua à exercer cette souveraineté sur le Tibet. Le dernier empereur des Qing déclara en 1912 dans le décret sur son abdication qu'il allait « rendre le pouvoir à l'Etat pour établir une république constitutionnelle » et « fonder une grande République de Chine constituée des territoires des Han, des Mandchous, des Mongols, des Hui et des Tibétains ». La Constitution provisoire de la République de Chine élaborée en 1912 et la Convention de la République de Chine pendant la période de tutelle politique élaborée en 1931 stipulaient toutes les deux que le Tibet faisait partie de la République de Chine. En 1929, le gouvernement national de Nanjing mit sur pied la Commission des affaires mongoles et tibétaines chargée d'exercer l'administration du Tibet. En 1940, il établit à Lhasa la représentation de la Commission des affaires mongoles et tibétaines, un organisme permanent du gouvernement central au Tibet. La reconnaissance et l'intronisation du XIVe dalaï-lama et du Xe panchenlama furent toutes approuvées par le gouvernement de la République de Chine. Malgré les combats incessants des seigneurs de guerre, les fréquents troubles intérieurs et l'affaiblissement du pays, le gouvernement central fournit tous ses efforts pour sauvegarder sa souveraineté sur le Tibet sous des conditions extrêmement difficiles.
La fondation de la République populaire de Chine mit fin au morcellement du pays en régimes séparatistes et la réunification du pays fut alors l'aboutissement logique de l'histoire. La libération pacifique du Tibet et la prise de la garnison de l'Armée populaire de libération au Tibet sont les actions justes du gouvernement central, accomplies à la suite du changement de pouvoir d'Etat, pour exercer la souveraineté d'Etat, sauvegarder l'unité du pays et défendre l'intégrité territoriale de ce dernier. L'Accord en 17 articles signé entre le gouvernement central et l'ancien gouvernement local du Tibet est un règlement basé sur le fait que le Tibet fait partie de la Chine. Après la libération pacifique, le Tibet s'est progressivement engagé dans la voie socialiste et le peuple tibétain multiethnique travaille, de concert avec toutes les autres ethnies chinoises, pour promouvoir le développement de la Chine.
L'histoire montre avec les faits que le Tibet fait partie de la Chine depuis l'Antiquité, et qu'il n'a jamais été un pays indépendant. Dans le monde actuel, tous les pays reconnaissent le Tibet en tant qu'une partie de la Chine ; aucun pays ne reconnaît l'« indépendance du Tibet » ; il n'existe en aucun cas la question de la « position politique du Tibet ». Le XIVe dalaï-lama, après s'être enfui à l'étranger, manifestant son refus de la réforme destinée à abolir le régime du servage, n'a aucunement le droit de représenter la population du Tibet, ni de décider le sort du Tibet. Le soi-disant « gouvernement en exil » est une organisation politique illégale se livrant à des activités sécessionnistes ; il n'a aucune légitimité ni n'est reconnu par aucun pays du monde.
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