Accueillir le dieu de la Richesse |
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Selon des légendes populaires chinoises, le cinquième jour après le Nouvel An Chinois est l'anniversaire du dieu de la Richesse. Toutes les familles doivent alors faire un festin la veille au soir pour le féliciter. |
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Veiller toute la nuit la veille du Nouvel An |
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Cette coutume date des dynasties du Sud (420-589) et du Nord (386-581). On allume des bougies ou des lampes à huile et on veille toute la nuit, afin de chasser toutes les maladies fébriles et saisonnières et les mauvais esprits en attendant une année de bon augure. Cet usage s'est transmis jusqu'à nos jours. |
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''Fleurs de fenêtre'' du Nouvel An |
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Lors de la fête du Printemps, les Chinois aiment décorer les fenêtres avec divers papiers. La technique des papiers découpés est un art populaire très répandu en Chine, et ce depuis des centaines d'années. |
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Chunlian: papiers affichant les devises de la fête du Printemps |
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Elles tirent leur origine des planches rectangulaires de bois de pêcher (taofu), suspendues des deux côtés de la porte à la dynastie Zhou (11e siècle-256 av. J.-C.). |
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Tirer des pétards |
Selon un proverbe populaire, on ''fait claquer les pétards une fois la porte ouverte'', disant ainsi adieu à l'année qui s'achève et saluant l'avènement de la nouvelle année. |
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L'histoire du ''bonheur'' à l'envers |
Le caractère ''bonheur'' évoque chance et fortune pour les chinois. Il n'est donc pas étonnant qu'au Nouvel An traditionnel ils aient l'habitude, aussi bien dans le passé qu'à présent, d'apposer à leur porte ce caractère pour /russian/index.htmimer leur aspiration à une vie heureuse et à un avenir meilleur. |
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Bainian: se souhaiter la bonne année entre familles |
Il s'agit d'une coutume traditionnelle populaire en Chine. C'est une manière de dire adieu à l'année qui s'achève et de saluer la nouvelle année en /russian/index.htmimant mutuellement ses meilleurs vœux. |
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Niangao : le gâteau de riz glutineux |
A la fête du Printemps, on mange des niangao dans de nombreuses régions du pays. En chinois, on entend par niangao (homonyme du terme signifiant ''tous les ans, plus haut!'') que le niveau de vie s'élève d'année en année. |
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Yasuiqian: les étrennes |
Au moment de la fête du Printemps les parents préparent les étrennes (yasuiqian) pour leurs enfants et petits-enfants. On dit même qu'offrir des étrennes aux jeunes est pour les personnes âgées un excellent moyen d'éviter le malheur et les coups des démons, et donc de s'assurer une année de vie supplémentaire. |
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L'origine du Nouvel An chinois |
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Parmi l'ensemble de leurs fêtes traditionnelles, celle à laquelle les Chinois accordent la plus grande importance est à n'en pas douter la fête du Printemps (Nouvel An chinois). |
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Le charme du Nouvel An chinois |
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Pour les Chinois, le Nouvel An traditionnel est aussi la fête du Printemps. Actuellement, à Taiwan, Hongkong et Macao et dans certains pays étrangers, on célèbre à la fois les fêtes religieuses à l'occidentale comme Noël et Pâques et les fêtes traditionnelles chinoises comme la Mi-automne et la fête du Printemps. Cette situation permet un échange des cultures chinoises et occidentales, tout en contribuant à leur fusion et à leur coexistence. |
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La signification symbolique du coq |
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Aux
yeux des humains, beaucoup de plantes et d'animaux ont en plus de
leur identité ordinaire une riche signification symbolique. Les
12 animaux du zodiaque chinois ne font pas exception à la règle.
Le tigre symbolise par exemple la force et la férocité, le boeuf
l'industrie et l'endurance, le singe la vivacité et la ruse, le
chien la fidélité et le courage, etc. Le coq a lui aussi un sens
symbolique profond. Le coq est le symbole de la ponctualité et de
la fiabilité. Le coq annonce l'aube et donc l'arrivée de la lumière.
Par extension, il est celui qui annonce la libération, le passage
des ténèbres à la clarté. Le fait que le coq veille durant la nuit
afin de pouvoir annoncer la venue de l'aube a beaucoup impressionné
les anciens. Souvenons-nous qu'à l'époque il n'existait pas d'appareils
précis pour mesurer l'écoulement du temps. Il existait certes des
clepsydres, mais celles-ci étaient bien incapables de vous réveiller
à temps. Autant dire que les dormeurs n'avaient aucune idée de l'heure
qu'il était. Heureusement il y avait le coq. Lui seul était capable
de vous dire avec certitude que le moment de se lever était arrivé.
Un dicton chinois affirme que « le jour est fait pour travailler
et la nuit pour se reposer », mais on ne peut attendre l'apparition
de la lumière pour se lever, et de plus le soleil n'est pas visible
tous les jours. Les jours de pluie, toute observation du soleil
devient impossible. Or le coq, quel que soit le temps qu'il fait
et quelle que soit la saison de l'année, connaît toujours l'heure
solaire. Le coq ne fait jamais la grasse matinée ! On peut donc
dire que sans l'intervention ponctuelle et opportune du coq, l'humanité
n'aurait jamais pu allumer le feu du foyer et mener une vie fructueuse.
Le coq est un animal fort commun. |
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