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France : des agriculteurs maintiennent la pression avec au moins quatre blocages de route (presse)

Par :  |  Mots clés : France, agriculture, protestation
French.china.org.cn | Mis à jour le 30-12-2025
Agence de presse Xinhua | 30. 12. 2025

Des agriculteurs français maintenaient mardi la pression sur le gouvernement en bloquant au moins quatre axes routiers dans le sud du pays, alors qu'un de leurs syndicats avait indiqué qu'une pause était prévue en fin d'année, a rapporté la presse française.

Les agriculteurs mécontents se mobilisent depuis plusieurs jours pour protester contre le protocole du gouvernement imposant l'abattage total des troupeaux dès la détection de la dermatose nodulaire. D'après le décompte du journal régional La Dépêche, quatre points de blocage persistaient mardi matin : l'autoroute A64 dans le département de la Haute-Garonne, la Nationale 20 dans le département de l'Ariège, la Nationale 88 dans le département du Tarn et l'autoroute A75 dans le département de l'Aveyron.

"La mobilisation reprendra début janvier dans un certain nombre de départements", avait indiqué vendredi dernier à la presse François Walraet, secrétaire général de la Coordination rurale, soulignant que les agriculteurs "ont aussi besoin de faire une pause".

Pourtant, la mobilisation ne s'éteint pas, bien que les fêtes de fin d'année s'approchent. Samedi soir, dans la commune française d'Auch (sud), des agriculteurs réunis pour protester contre le protocole d'abattage obligatoire se sont affrontés avec les forces de l'ordre. Des policiers auraient sorti leurs armes et un agriculteur a été interpellé.

"L'irréparable a failli se produire", a dénoncé dimanche la Coordination rurale, réclamant des "excuses officielles" des autorités, ainsi que la saisine de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), la police des polices en France.

Le ministre de l'Intérieur Laurent Nunez a indiqué mardi qu'il ne saisirait pas l'IGPN, car les policiers se sentaient "menacés" et "dès que la personne a obtempéré, ils ont rangé leurs armes", a-t-il expliqué à la presse.

A Auch, "pendant plusieurs nuits consécutives, il y a eu des déversements de fumier sur plusieurs bâtiments publics. Mais à un moment, il était temps de dire stop et c'est ce qu'ont fait les policiers ce soir-là", a souligné le ministre.

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Source: Agence de presse Xinhua
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