L'Assemblée des Nations Unies pour l'environnement appelle à la solidarité pour accélérer la transition verte
Le segment de haut niveau de la septième session de l'Assemblée des Nations Unies pour l'environnement (ANUE-7) s'est ouvert jeudi à Nairobi, la capitale kényane Nairobi, avec le lancement d'un appel de ralliement en faveur de l'unité afin d'assurer un avenir écologique et résilient à la planète malgré les vents contraires sur le plan géopolitique.
Dans un message vidéo, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a déclaré que l'ANUE-7 se tenait dans un contexte d'intensification de la crise écologique stimulée par la hausse des températures, la perte de biodiversité et la pollution atmosphérique.
"Néanmoins, cette assemblée offre de l'espoir. Il ne reste plus que cinq ans pour réaliser les objectifs de développement durable, l'ANUE-7 est donc le moment d'investir dans la résilience, de nous engager pour la justice et de nous souvenir de la raison pour laquelle nous nous battons", a affirmé M. Guterres. Il a appelé à l'augmentation rapide de l'échelle des solutions qui favorisent la gestion de l'eau, la résilience climatique, la gestion raisonnée des ressources minérales et l'intelligence artificielle.
En tant qu'organe décisionnel de plus haut niveau du monde sur les questions environnementales, l'ANUE définit depuis 2014 des priorités pour la politique environnementale et la gouvernance mondiales et les 193 Etats membres de l'ONU sont aussi membres de l'Assemblée.
Le président kényan William Ruto a souligné que l'ANUE-7 offrait une opportunité de réaffirmer la vitalité du multilatéralisme en vue de faire progresser une transition juste, équitable, écologique et résiliente pour les pays en première ligne de la crise climatique.
M. Ruto a insisté sur le fait que la transformation économique mondiale, stimulée par les technologies numériques, devait s'aligner sur la protection renforcée des habitats naturels, de l'équité et de la dignité humaine pour empêcher l'exclusion, les conflits et la pollution.
Annalena Baerbock, présidente de la 80e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, a indiqué que l'ANUE-7 devait servir de sonnette d'alarme aux pays afin qu'ils intensifient leurs actions contre les catastrophes climatiques, l'extinction des espèces et la pollution due aux déchets, qui font peser un lourd fardeau sur les économies et la santé publique.
"Il est temps que nos actions soient à la hauteur de nos convictions. Il est temps d'affronter la triple crise planétaire, à savoir le changement climatique, la perte de biodiversité et la pollution, avec un niveau de sérieux égal à l'ampleur des menaces", a martelé Mme Baerbock dans un message vidéo.
Abdullah Bin Ali Al-Amri, président de l'ANUE-7, a noté que cette assemblée sur cinq jours devait adopter des résolutions radicales en vue de stabiliser le climat, restaurer la biodiversité et promouvoir l'économie circulaire.








