La République de Corée réaffirme sa souveraineté sur les îlots Dokdo contre une récente revendication de la PM japonaise
Le bureau présidentiel de la République de Corée a réaffirmé mardi que les îlots Dokdo, situés à l'extrême est du pays, font sans équivoque partie du territoire sud-coréen, rejetant ainsi la nouvelle revendication de la Première ministre japonaise Sanae Takaichi sur ces îlots de la mer de l'Est, a rapporté mardi l'agence de presse sud-coréenne Yonhap.
Un haut responsable présidentiel a rejeté les propos tenus par Mme Takaichi lors d'une session parlementaire plus tôt dans la journée, soulignant qu'il n'existe aucun différend territorial concernant les îlots Dokdo. "Les îlots Dokdo font partie intégrante du territoire coréen sur le plan historique, géographique et en vertu du droit international", a affirmé le responsable. "Nous répondrons avec fermeté et détermination aux revendications injustifiées du Japon sur les îlots Dokdo".
Lors de la réunion de la Commission budgétaire de la Chambre des représentants japonaise qui s'est tenue mardi, Mme Takaichi a repris à son compte une revendication formulée par un député du Parti libéral démocrate au pouvoir, selon laquelle les îlots, appelés Takeshima par le Japon, sont "illégalement occupés" par la République de Corée. Mme Takaichi a argué que les îlots constituent un "territoire inhérent" au Japon et a assuré que son gouvernement s'efforcerait de renforcer cette position tant au niveau national qu'international, a rapporté mardi le quotidien sud-coréen The Chosun Daily.
Selon Yonhap, il s'agit de la première réponse ferme de Séoul à Tokyo depuis la prise de fonctions du président Lee Jae-myung en juin dernier.
La République de Corée proteste depuis longtemps contre les nouvelles revendications territoriales du Japon sur ces îlots disputés situés à mi-chemin entre les deux pays, appelés Dokdo en République de Corée et Takeshima au Japon.
Séoul a rétabli sa souveraineté sur les Dokdo après la libération de la péninsule coréenne de la colonisation japonaise, qui avait duré de 1910 à 1945. Depuis lors, il contrôle effectivement les îlots, où un petit détachement policier est déployé.
Les Sud-Coréens considèrent les revendications territoriales du Japon sur les îlots comme un déni de l'histoire coloniale, car les Dokdo ont été le premier territoire de leur pays envahi et occupé par le Japon.








