Le Cambodge réfute les allégations de la Thaïlande selon lesquelles il aurait posé des mines terrestres dans les zones frontalières
Le Cambodge "réfute catégoriquement" les allégations de la Thaïlande selon lesquelles de nouvelles mines terrestres ont été posées dans les zones frontalières, a déclaré lundi à minuit le ministère cambodgien des Affaires étrangères dans un communiqué.
"Le gouvernement royal du Cambodge réfute catégoriquement les allégations thaïlandaises selon lesquelles de nouvelles mines terrestres auraient été posées par le Cambodge à la frontière avec la Thaïlande", indique le communiqué.
Le communiqué ajoute qu'il est important de noter que la plupart des champs de mines le long de la frontière entre le Cambodge et la Thaïlande, datant de près de trois décennies de guerre civile au Cambodge, n'ont pas encore été déminés en raison du relief accidenté et du statut non délimité des zones frontalières.
Le gouvernement cambodgien est gravement préoccupé par la décision de la Thaïlande de suspendre la déclaration de paix conjointe, poursuit le communiqué, ajoutant que "le Cambodge reste déterminé à mettre en œuvre la déclaration conjointe".
Le Premier ministre thaïlandais Anutin Charnvirakul a ordonné lundi la suspension de la déclaration de paix conjointe, à la suite de l'explosion d'une mine terrestre près du temple de Preah Vihear, situé dans la zone frontalière, qui a blessé deux soldats thaïlandais.
Cette décision intervient quelques semaines après que les deux pays voisins d'Asie du Sud-Est ont signé la déclaration de paix conjointe lors du sommet de l'ASEAN le 26 octobre.








