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ONU : la Chine regrette que le projet de sanctions du Conseil de sécurité concernant la Syrie ne réponde pas aux préoccupations légitimes

Par : 张平平 |  Mots clés : ONU,Syrie,Chine
French.china.org.cn | Mis à jour le 07-11-2025
Agence de presse Xinhua | 07. 11. 2025

Fu Cong, représentant permanent de la Chine auprès des Nations Unies, a regretté jeudi que les Etats-Unis aient insisté pour que le Conseil de sécurité vote un projet de résolution sur les sanctions visant le dirigeant intérimaire syrien Ahmed al-Chareh, arguant que ce projet de résolution modifiant les sanctions liées à la Syrie ne répondait pas aux préoccupations légitimes des parties concernées.

Le Conseil de sécurité avait adopté un peu plus tôt la résolution 2799 visant à retirer M. Chareh et le ministre de l'Intérieur intérimaire Anas Khattab de la liste des sanctions contre l'Etat islamique et Al-Qaïda. La Chine s'est abstenue lors de ce vote.

Dans une explication du vote, M. Fu a estimé que le Conseil de sécurité devrait tenir "pleinement compte de la situation en matière de lutte contre le terrorisme et de sécurité en Syrie, des répercussions complexes que pourraient avoir les ajustements, ainsi que des intérêts à long terme et des besoins réels de la Syrie".

Or, le projet de résolution adopté n'a pas réussi à incarner ces principes, selon lui. Avec certains membres, la Chine a exprimé des préoccupations, notamment à propos des combattants terroristes étrangers en Syrie, soumettant de nombreuses propositions d'amendements constructives.

Cependant, les Etats-Unis, parrains du projet de résolution, n'en ont pas pleinement tenu compte et ont contraint le Conseil à se décider alors même qu'il existait d'énormes divergences entre ses membres, dans le but de servir leurs propres intérêts politiques, a déploré M. Fu selon qui la Chine a exprimé son regret.

La résolution 2799, a-t-il tenu à souligner, indique clairement que la Syrie doit prendre des mesures décisives pour prévenir les actes terroristes et lutter contre la menace que représentent les combattants terroristes étrangers, notamment les membres du Mouvement islamique du Turkestan oriental (MITO).

Tous les pays sont tenus d'appliquer strictement les résolutions du Conseil relatives aux sanctions et d'empêcher toutes les entités et personnes désignées, y compris le MITO, d'obtenir, directement ou indirectement, des fonds, des armes et tout autre type de soutien provenant de l'extérieur et constituant une menace pour la sécurité d'autres pays, a martelé le diplomate chinois.

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Source: Agence de presse Xinhua
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