Le président iranien et l'émir qatari condamnent l'attaque d'Israël à Doha

Le président iranien Massoud Pezeshkian et l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, ont condamné mardi, lors d'un appel téléphonique, l'attaque israélienne à Doha.

Cette conversation téléphonique a eu lieu quelques heures après qu'Israël avait lancé une frappe aérienne sur un bâtiment où des responsables supérieurs du Hamas étaient en train de discuter d'un plan de cessez-le-feu proposé par les Etats-Unis.

M. Pezeshkian a déclaré que l'Iran se tenait aux côtés du Qatar et prendrait toutes les mesures nécessaires pour soutenir son "voisin et ami proche".

Il a affirmé qu'Israël ne respectait aucun cadre international reconnu ni norme juridique mondiale, et que son mode opératoire était soutenu par les Etats-Unis.

Sous prétexte de défendre sa sécurité, Israël a perturbé la sécurité, la stabilité et la paix de la région et n'hésite pas à perpétrer n'importe quel crime, a indiqué le président.

M. Pezeshkian a appelé les pays musulmans à adopter une position "unie" et à condamner sérieusement, tant verbalement que par des actions, "l'agression et le crime flagrants" d'Israël afin d'éviter toute répétition.

Pour sa part, l'émir qatari s'est mis d'accord avec le président iranien, soulignant que le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou ne connaissait aucune limite à ses "crimes" et qu'il attaquerait et bombarderait où il voulait et comme il voulait, sans rencontrer d'obstacles.

L'émir a exprimé l'espoir que les contacts de son pays avec l'Iran et d'autres pays musulmans se poursuivraient dans les jours à venir afin que des actions efficaces soient prises pour mettre fin aux "crimes" d'Israël.