L'Ouganda réaffirme son engagement envers l'application de la Convention sur les armes biologiques
L'Ouganda a réaffirmé son engagement envers le renforcement de l'application de la Convention sur les armes biologiques ou à toxines (CABT) et le soutien aux efforts internationaux de non-prolifération.
Cet engagement a été renouvelé mardi à la suite d'une conférence d'une journée à Kampala, la capitale ougandaise, coorganisée par l'armée ougandaise et les Nations Unies.
Les Forces de défense du peuple ougandais ont indiqué dans un communiqué que le gouvernement ougandais avait réaffirmé son engagement à mettre en œuvre la CABT et la Résolution 1540 du Conseil de sécurité de l'ONU.
La conférence, premier événement de ce type, a principalement porté sur le renforcement des capacités nationales à répondre aux obligations de la CABT et sur l'amélioration des capacités de l'Ouganda à soumettre les mesures de consolidation de la confiance requises dans le cadre de ce traité. Elle a également reflété l'engagement croissant de l'Ouganda en faveur des efforts internationaux de non-prolifération des armes biologiques.
Godwin Bagashe, point de contact national de la CABT pour l'Ouganda, a souligné l'importance de maintenir la dynamique des efforts visant à accélérer la législation et de faire des signalements dans le cadre de la convention.
Il a appelé les participants à agir en tant que points centraux de leurs agences, départements et ministères respectifs pour relayer les informations et commencer la collecte de données pertinentes.
Lors de la session de clôture, Irumba Roger Kaija, sous-secrétaire en charge de l'aide humanitaire, de la gestion des catastrophes et des réfugiés au sein du bureau du Premier ministre, a affirmé que cette conférence avait posé les bases d'une action nationale coordonnée sur l'application de la CABT.
"Nous avons reçu des conseils primordiaux et j'encourage tous à les mettre en œuvre en créant un groupe de travail national afin de diriger les interventions futures", a déclaré M. Kaija.
La CABT, officiellement connue sous le nom de Convention sur l'interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes bactériologiques (biologiques) ou à toxines et sur leur destruction, est entrée en vigueur en 1975.
L'Ouganda dispose déjà de plusieurs cadres législatifs en place, y compris la Loi antiterroriste et le Projet de loi sur la biosûreté et la biosécurité, qui sont considérés comme des éléments essentiels de l'application de la CABT par le pays.








