La Chine joue un rôle majeur dans la préservation globale des zones humides, selon une responsable de la Convention sur les zones humides (INTERVIEW)
La Chine joue un rôle majeur dans les efforts mondiaux de préservation des zones humides, a déclaré mercredi Musonda Mumba, Secrétaire générale de la Convention sur les zones humides.
Dans un entretien accordé à Xinhua en amont de la 15e réunion de la Conférence des Parties à la Convention de Ramsar sur les zones humides (COP15), qui s'ouvrira officiellement jeudi dans la station balnéaire de Victoria Falls, dans la province zimbabwéenne du Matabeleland Nord, Mme Mumba a affirmé que la Chine avait fait de grands progrès en matière de gestion des zones humides, contribuant ainsi à définir des orientations pour les efforts mondiaux de préservation.
"La plupart des villes de zones humides accréditées du monde se trouvent en Chine, et cela a mis en lumière la possibilité d'une coexistence entre les efforts écologiques et le développement", a-t-elle indiqué.
La COP15, qui se déroulera jusqu'au 31 juillet sous le thème "Protéger les zones humides pour un avenir commun", réunit les représentants de 172 gouvernements dans le but de renforcer les engagements internationaux en faveur de la conservation des zones humides et de souligner le rôle vital de celles-ci dans la préservation des écosystèmes, de la biodiversité et de la résilience climatique.
Mme Mumba a déclaré que la Chine avait joué un rôle majeur dans la préservation des zones humides. Lorsqu'elle a accueilli la COP14 en novembre 2022, le gouvernement chinois avait déjà adopté une loi sur les zones humides, témoignant de ses efforts dans cette direction.
La Chine, qui a assuré la présidence et siégé au Comité permanent de la COP14, a également fait preuve de leadership en veillant à ce que tous les projets de résolution élaborés lors de la COP14 soient traités et adoptés dans les délais prévus, a-t-elle ajouté.
La Secrétaire générale a souligné que les efforts de la Chine en vue d'accroître la visibilité de la Convention avaient en outre suscité un regain d'intérêt pour la conservation des zones humides à l'échelle mondiale ces dernières années.
"Ce que je souhaite voir maintenant, c'est la manière dont la Chine pourra partager avec les autres parties contractantes. Au total, 172 pays du monde sont membres de la Convention. Peuvent-ils partager leurs expériences en matière d'inventaires des zones humides ? De nombreux pays rencontrent de réelles difficultés avec les mécanismes d'inventaire des zones humides, la collecte de données et leur utilisation par tous les secteurs gouvernementaux", a-t-elle indiqué.
"Si vous protégez quelque chose et qu'il n'existe pas de mécanisme d'application, il faut mettre au point ce mécanisme, et la Chine l'a très bien fait. Ces enseignements peuvent être partagés avec d'autres pays pour qu'ils puissent s'inspirer de la Chine", a-t-elle ajouté.
