Au moins 25 Palestiniens tués lors d'un bombardement israélien dans la ville de Gaza (sources)

Au moins 25 Palestiniens ont été tués et des dizaines d'autres blessés mercredi dans le bombardement israélien d'une maison dans le quartier de Sabra à Gaza, selon des sources palestiniennes.

Parmi les victimes se trouvaient des femmes et des enfants, ont indiqué des sources médicales à Xinhua. Des témoins oculaires ont déclaré que les morts et les blessés avaient été transportés à l'hôpital.

Des sources de sécurité ont déclaré que des avions de guerre israéliens avaient visé la maison avec au moins un missile.

Plus tôt dans la journée de mercredi, l'armée israélienne a déclaré dans un communiqué avoir frappé un site militaire du Hamas dans le nord de la bande de Gaza où des préparatifs étaient en cours pour "tirer des projectiles sur le territoire israélien".

Des dizaines de familles palestiniennes ont fui leurs maisons dans différentes zones de Gaza mercredi après que l'armée israélienne eut émis de nouveaux ordres d'évacuation, avertissant d'une intensification des opérations militaires.

Des images circulant sur les réseaux sociaux montrent des familles marchant dans des rues remplies de débris, certaines poussant des chariots chargés de matelas et d'articles ménagers, tandis que d'autres tiennent les mains de leurs enfants effrayés.

Le porte-parole de l'armée israélienne, Avichai Adraee, a déclaré mardi dans un communiqué de presse que les ordres d'évacuation concernaient les quartiers de Beit Hanoun, au nord de Gaza, et de Khirbet Khuza'a, Abasan al-Kabira et Abasan al-Jadida, au sud, qui ont été désignés comme des "zones de combat dangereuses" en raison de "l'offensive militaire en cours d'Israël contre les groupes armés".

Le communiqué appelle les habitants à "évacuer immédiatement vers les abris connus dans l'ouest de la ville de Gaza et à Khan Younis pour se mettre à l'abri".

L'armée israélienne a lancé des frappes aériennes intensives mardi matin dans plusieurs zones de Gaza, tuant plus de 400 personnes, ce qui a brisé un cessez-le-feu de deux mois.