Le Soudan du Sud déclare un 1er cas confirmé de mpox

Le Soudan du Sud a confirmé vendredi son premier cas de mpox, les autorités promettant une vigilance accrue pour empêcher toute transmission supplémentaire.

Selon James Hoth Mai, le ministre de la Santé par intérim, le Laboratoire national de santé publique a confirmé le cas, qui concerne un ressortissant ougandais qui s'était récemment rendu dans son pays d'origine, où une épidémie active est en cours.

"Cette épidémie a été déclarée à la suite de la confirmation faite jeudi par le Laboratoire national de santé publique, qui a utilisé des tests de réaction en chaîne en polymérase en temps réel d'échantillons de lésions cutanées prélevées chez un homme de 31 ans, un ressortissant ougandais", a-t-il indiqué aux journalistes dans la capitale Juba.

M. Hoth Mai a ajouté que le ministère de la Santé a activé le Centre des opérations d'urgence de la santé publique pour coordonner la réponse, en s'appuyant sur les systèmes de gestion des incidents existants qui répondent actuellement au choléra et à d'autres urgences de santé publique.

Selon le ministre, le cas confirmé est en cours d'isolement à l'hôpital Gudele, où une équipe d'experts du gouvernement et des organisations partenaires ont été mobilisés pour mener une enquête détaillée sur le terrain, retrouver les contacts et assurer une surveillance étroite.

De son côté, Humphrey Karamagi, représentant pays de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) au Soudan du Sud, a souligné que cette détection précoce de la maladie démontre la préparation du pays à gérer les menaces de santé.

Il a en outre noté que l'OMS a déclaré le MPOX urgence de santé publique de portée internationale et travaille en étroite collaboration avec le gouvernement sud-soudanais pour renforcer la capacité des agents de santé en matière de surveillance et de réponse à cette maladie virale très infectieuse.