La Tunisie réitère son rejet ferme de tout délogement des Palestiniens
Le président tunisien Kaïs Saïed a réitéré jeudi la ferme "position de principe" de son pays qui rejette catégoriquement tout projet de délogement et de transfert des Palestiniens, d'après un communiqué du palais présidentiel à Carthage.
A l'occasion d'une rencontre avec Ekrima Sabri, imam de la mosquée Al-Aqsa et président de la Haute instance islamique d'Al-Qods (Jérusalem), M. Saïed a rappelé les opérations de délogement massif survenues en 1948 ayant visé plus de 85% de la population palestinienne des territoires occupés à l'époque par les forces israéliennes, a indiqué son bureau dans un communiqué.
Il a indiqué que la Tunisie reconnaissait au peuple palestinien le plein et légitime droit à établir son Etat indépendant et souverain sur l'ensemble du territoire de la Palestine avec Jérusalem pour capitale.
D'après le communiqué, M. Saïed a également rappelé l'assassinat en 1948 du médiateur onusien en Palestine de l'époque, le diplomate suédois Folke Bernadotte, "qui fut lâchement assassiné par les bandes sionistes sur fond de ses initiatives de paix, notamment la reconnaissance aux Palestiniens (obligés de quitter leur foyer suite aux hostilités) de leur droit de retour sans condition, ainsi que leur droit à récupérer leurs biens et propriétés".
Kaïs Saïed a par ailleurs salué "la résistance héroïque du peuple palestinien qui a réussi à faire déjouer les projets de l'entité sioniste (...) Autant l'agression s'acharne, autant la résistance devient plus tenace", a-t-il dit.