Le président sud-coréen arrêté et transféré dans un centre de détention après avoir été interrogé
Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol, arrêté, a été transféré mercredi dans un centre de détention après avoir été interrogé sur son éphémère imposition de la loi martiale.
Des véhicules noirs transportant Yoon sont sortis du bâtiment du Bureau d'enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO) à Gwacheon, au sud de Séoul, et sont entrés dans le Centre de détention de Séoul à Uiwang, à environ 5 km du CIO, ont montré des images télévisées.
L'interrogatoire, au cours duquel M. Yoon a refusé de témoigner, s'est terminé vers 21h40 heure locale (12h40 GMT) après avoir commencé à 11h00 dans le bâtiment du CIO, selon plusieurs médias.
Le CIO devra décider dans les 48 heures s'il demande un mandat d'arrêt distinct pour détenir M. Yoon jusqu'à 20 jours pour un nouvel interrogatoire ou s'il le libère.
M. Yoon a été arrêté dans la résidence présidentielle, dans le centre de Séoul, et transporté au CIO, devenant ainsi le premier président en exercice du pays à être maintenu en détention.
M. Yoon, qui a été désigné par les services d'enquête comme le chef présumé d'une insurrection, a décrété la loi martiale dans la nuit du 3 décembre de l'année dernière, mais celle-ci a été révoquée par l'Assemblée nationale quelques heures plus tard. La motion de destitution contre M. Yoon a été adoptée par l'Assemblée nationale le 14 décembre.