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Belgique : une grève d'envergure paralyse de nombreuses écoles en Wallonie et à Bruxelles

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French.china.org.cn | Mis à jour le 15-01-2025
Agence de presse Xinhua | 15. 01. 2025

Une large partie des écoles en Wallonie et à Bruxelles ont été paralysées mercredi par un mouvement de grève d'envergure, baptisé "Mercredi noir" par les syndicats enseignants, selon la presse locale.

Cette mobilisation marque une nouvelle étape dans la contestation des réformes éducatives et des conditions de travail jugées "inadmissibles".

Des actions locales ont également été organisées par les différentes organisations régionales syndicales. A Liège, un rassemblement a eu lieu devant le siège des Engagés, parti de la coalition au pouvoir. En province du Luxembourg, les enseignants se sont vêtus de noir en signe de deuil. Des actions similaires ont été observées à Charleroi et dans le Brabant wallon.

Les enseignants dénoncent principalement la surcharge de travail, le manque de personnel qualifié et l'insuffisance des moyens alloués à l'éducation.

Les mesures d'économies adoptées par la majorité MR-Engagés prévoient notamment une réduction de 3% du nombre d'heures dans l'enseignement qualifiant (technique et professionnel), la fin des 7e professionnelles et le renvoi des élèves majeurs en décrochage vers l'enseignement pour adultes.

La suppression de certaines 7e années professionnelles suscite des inquiétudes parmi les étudiants et les enseignants. Les élèves qui prévoyaient de suivre ces formations devront se tourner vers des alternatives, telles que des bacheliers ou des formations en cours du soir, ce qui peut prolonger la durée de leurs études et augmenter les coûts associés.

Les syndicats estiment que ces mesures entraîneront la perte de l'équivalent d'au moins 500 temps plein, bien que la ministre de l'Education de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Valérie Glatigny, conteste ce chiffre.

La ministre défend les réformes en cours, affirmant qu'elles visent à moderniser le système éducatif et à mieux répondre aux défis actuels. Elle conteste les chiffres avancés par les syndicats concernant les suppressions de postes et appelle au dialogue pour trouver des solutions équilibrées.

Les prochaines semaines seront déterminantes pour l'avenir du dialogue social dans le secteur de l'éducation, avec en point d'orgue la manifestation prévue le 27 janvier qui pourrait rassembler une large partie des acteurs concernés.

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Source: Agence de presse Xinhua
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