Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol refuse de faire des déclarations suite à son arrestation, selon les enquêteurs
Le Bureau d'enquête contre la corruption des hauts fonctionnaires de la République de Corée (CIO) a déclaré mercredi que durant l'enquête menée de 11H00 à 13H30 heure locale, le président destitué Yoon Suk-yeol a constamment refusé de faire des déclarations et n'a pas accepté que le processus d'interrogation soit enregistré ou filmé.
Les médias locaux ont cité le CIO qui a déclaré qu'il négociait actuellement avec le service de sécurité de la présidence pour savoir s'il fallait transférer Yoon au centre de détention de Séoul pour qu'il y soit détenu. En outre, il envisage de demander un mandat de détention au tribunal du district ouest de Séoul, qui a délivré le mandat d'arrêt à l'encontre de Yoon.
En cas d'approbation, la période de détention pourrait être prolongée jusqu'à un maximum de vingt jours. Le CIO prévoit de transférer Yoon au parquet suite à dix jours de détention.
En réponse, l'équipe juridique de Yoon a rendu publique une déclaration soulignant que le CIO n'a pas le pouvoir d'enquêter sur le président et que le mandat d'arrêt est "illégal". L'équipe s'est engagée à tenir le CIO et la police légalement responsables de l'exécution illégale du mandat d'arrêt, selon la déclaration.