République de Corée : les enquêteurs réclament la coopération du ministère de la Défense et du service de sécurité présidentiel pour arrêter Yoon
Le Bureau d'enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO) de République de Corée a déclaré lundi avoir requis la coopération du ministère de la Défense et du service de sécurité présidentiel avant la deuxième tentative d'arrestation du président destitué Yoon Suk-yeol.
Selon l'agence de presse Yonhap, le CIO a envoyé dimanche en fin de journée des lettres au ministère et au service de sécurité présidentiel pour réclamer leur coopération et les avertir des conséquences juridiques qu'ils encourraient s'ils ne s'exécutaient pas.
Dans la lettre adressée au ministère de la Défense, le CIO a indiqué que tout soldat faisant obstruction à l'exécution du mandat d'arrêt contre M. Yoon et du mandat de perquisition de la résidence présidentielle pourrait se voir infliger une sanction pénale ou faire l'objet d'une demande de dommages et intérêts en cas de dégâts humains ou matériels, a révélé Yonhap.
Dans une lettre distincte adressée au service de sécurité de la présidence, le CIO a mis en garde contre des conséquences similaires pour le personnel de sécurité qui entraverait l'action des enquêteurs, outre la perte éventuelle du statut de fonctionnaire et des restrictions en matière de réembauche et de perception de la pension.
Le CIO a également affirmé que les employés du service de sécurité ne subiraient aucun désavantage pour avoir défié des ordres illégaux visant à bloquer l'exécution des mandats, a précisé Yonhap.