République de Corée : Yoon n'assistera pas à la première audience de son procès en destitution
Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol n'assistera pas à la première audience de son procès en destitution, prévue mardi, pour des raisons de sécurité, a déclaré dimanche l'avocat de M. Yoon.
Yun Gap-geun, l'avocat de M. Yoon, a été cité par de nombreux médias comme ayant déclaré que des inquiétudes subsistaient quant à la sécurité et aux accidents alors que le Bureau d'enquête sur la corruption des hauts fonctionnaires (CIO) et le Bureau national d'enquête (NOI) poursuivaient leur tentative d'exécution d'un mandat d'arrêt contre le président mis en accusation.
L'avocat a indiqué que les problèmes de sécurité devaient être résolus pour que M. Yoon puisse comparaître au procès, ajoutant qu'il serait présent dès que ce serait le cas.
La Cour constitutionnelle a prévu de tenir la première audience officielle du procès en destitution de M. Yoon le 14 janvier, les audiences suivantes étant prévues pour les 16, 21, 23 janvier et le 4 février.
La motion de destitution contre M. Yoon a été adoptée par l'Assemblée nationale le 14 décembre 2024 et a été transmise à la Cour constitutionnelle pour qu'elle en délibère pendant une durée maximale de 180 jours lors de laquelle les pouvoirs présidentiels de M. Yoon sont suspendus.
M. Yoon, qui a été désigné par les services d'enquête comme meneur présumé d'une insurrection, a déclaré la loi martiale dans la nuit du 3 décembre, mais celle-ci a été révoquée par l'Assemblée nationale quelques heures plus tard.
Les enquêteurs ont tenté de procéder à l'arrestation de M. Yoon dans la résidence présidentielle le 3 janvier, mais ont échoué, l'exécution du mandat ayant été bloquée par le service de sécurité de la présidence.
Un tribunal de Séoul a accordé l'extension du mandat d'arrêt à l'encontre de M. Yoon mardi en délivrant un deuxième mandat d'arrêt contre du président destitué.
