République de Corée : le chef du CIO s'excuse de ne pas avoir réussi à arrêter le président Yoon
Le chef de l'agence d'enquête anti-corruption sud-coréenne a présenté mardi ses excuses pour l'échec de l'arrestation la semaine dernière du président destitué Yoon Suk-yeol pour son imposition de la loi martiale.
Oh Dong-woon, chef du Bureau d'enquête contre la corruption des hauts fonctionnaires (CIO), a déclaré lors d'une session parlementaire de la Commission de la législation et de la justice qu'il "s'excuse sincèrement" auprès de la population pour la tentative bâclée d'exécuter le mandat d'arrêt contre M. Yoon, qui a été bloquée par le service de sécurité présidentiel.
M. Oh a souligné que l'exécution bâclée du mandat, légitimement émis par le pouvoir judiciaire, a sapé l'Etat de droit, promettant de faire de son mieux pour faire des préparatifs minutieux et procéder à un nouveau mandat sans déconvenue.
Le CIO a formé une unité d'enquête conjointe avec le Bureau national d'enquête (NOI) et le quartier général d'enquête du ministère de la Défense pour enquêter sur l'imposition de la loi martiale de M. Yoon.
L'unité a demandé au tribunal du district ouest de Séoul de prolonger le mandat d'arrêt contre M. Yoon lundi après avoir échoué à l'arrêter vendredi dernier.
La motion de destitution contre M. Yoon a été adoptée à l'Assemblée nationale le 14 décembre de l'année dernière et a été remise à la Cour constitutionnelle pour qu'elle en délibère pendant 180 jours, durant lesquels son pouvoir présidentiel est suspendu.