share

(Bilan 2024) L'économie africaine maintient une croissance résiliente en 2024 malgré les défis

Par : 王文晔 |  Mots clés : économie africaine maintient,croissance résiliente,défis,croissance,rapport perspectives économiques,produit intérieur brut,fonds monétaire international,africaine a continué,tout,pays africains,long,région,ouest a,banque africaine,hausse devrait,devrait passer
French.china.org.cn | Mis à jour le 31-12-2024
Agence de presse Xinhua | 31. 12. 2024

L'économie africaine a maintenu une croissance stable en 2024, démontrant sa résilience et son potentiel malgré les défis mondiaux tels que les conflits géopolitiques et le protectionnisme croissant.

Au cours de l'année écoulée, les pays africains ont intensifié leurs réformes nationales, tout en promouvant la coopération mondiale. Ces efforts ont permis des avancées significatives dans des secteurs critiques, jetant des bases solides pour un progrès durable.

Dans le même temps, la coopération sino-africaine a continué d'insuffler un nouvel élan au développement du continent, en encourageant l'innovation et en contribuant à la croissance à long terme.


UNE CROISSANCE FORTE


Selon le rapport Perspectives économiques en Afrique 2024 de la Banque africaine de développement, l'économie africaine devrait croître de 3,7% en 2024, dépassant le taux de croissance économique mondial prévu de 3,2%. Cette tendance à la hausse devrait se poursuivre, la croissance pourrait atteindre 4,3% en 2025, ce qui ferait de l'Afrique la région du monde à connaître la deuxième plus forte croissance.

La dynamique de croissance du continent est restée solide tout au long de l'année 2024, grâce à l'augmentation des investissements dans les infrastructures et au renforcement de la coopération régionale.

L'Afrique de l'Est devrait ouvrir la voie en tant que région africaine à la croissance la plus rapide, avec une croissance du produit intérieur brut (PIB) réel passant d'un taux estimé à 1,5% en 2023 à un taux impressionnant de 4,9% en 2024. De même, l'Afrique de l'Ouest a fait preuve d'un grand dynamisme, avec une croissance qui devrait passer de 3,6% en 2023 à 4,2% en 2024.

Les données du Fonds monétaire international (FMI) indiquent une forte dynamique de croissance dans de nombreux pays africains qui ne dépendent pas des ressources naturelles. Grâce à l'intégration régionale et aux investissements dans les infrastructures, l'économie du Rwanda devrait croître de 7%. La Côte d'Ivoire, tirée par une croissance robuste des télécommunications, des investissements manufacturiers et des exportations agricoles, devrait croître de 6,5%. Quant au Kenya, sa croissance devrait atteindre 5%, soutenue par une reprise de l'agriculture et du tourisme.

Cependant, les pays dépendants des ressources naturelles ont enregistré une croissance relativement faible. Le Nigeria, par exemple, devrait enregistrer une croissance du PIB de 2,9%, freinée par des problèmes tels que la faible production de pétrole, selon le FMI.


UN DEVELOPPEMENT DIVERSIFIE


En 2024, la diversification du développement économique de l'Afrique est devenue de plus en plus importante.

L'intégration économique régionale, la transformation numérique, l'innovation scientifique et technologique et la culture des talents sont apparus comme des catalyseurs clés qui propulsent la croissance économique du continent.

Des progrès significatifs ont été réalisés dans le développement de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA). Cette dernière a été lancée dans des pays tels que le Cameroun, l'Afrique du Sud et le Ghana, créant ainsi de nouvelles opportunités de croissance économique sur le continent.

Le quotidien économique égyptien Al-Mal News a rapporté que le commerce intra-africain devrait passer de 192,2 milliards de dollars en 2023 à 520 milliards de dollars en 2030, grâce à la ZLECA.

Les pays africains ont également augmenté de manière significative leurs investissements dans l'infrastructure numérique, ce qui a stimulé le développement de l'économie numérique et du commerce électronique.

Selon l'Union internationale des télécommunications, le nombre d'internautes en Afrique est passé de 181 millions en 2014 à près de 646 millions en 2024, avec des projections indiquant qu'il pourrait dépasser 1,1 milliard d'ici 2029. Cette croissance exponentielle permet au continent de mieux s'intégrer dans le système économique mondial.

Grâce à cette transformation numérique, les paiements mobiles ont rapidement augmenté en Afrique. Selon un rapport de l'Association du système mondial de communications mobiles (Global System for Mobile Communications Association), le nombre de comptes d'argent mobile en Afrique a atteint 856 millions en 2023, soit 49% des comptes enregistrés dans le monde.

En outre, les pays africains encouragent activement la modernisation industrielle et l'innovation technologique par des mesures telles que la création de fonds de recherche, le développement de parcs technologiques et l'attraction de talents étrangers.


UNE COOPERATION RENFORCEE


Malgré une croissance stable en 2024, l'économie africaine est confrontée à des défis qui nécessitent des efforts concertés à la fois sur le continent et dans le cadre de la coopération avec la communauté mondiale dans les années à venir.

Le FMI a jugé que les perspectives économiques de l'Afrique sont soumises à une pression croissante en raison d'un environnement mondial turbulent caractérisé par une inflation élevée, des coûts d'emprunt croissants, des catastrophes climatiques et l'instabilité politique.

L'économiste kényan James Shikwati a estimé que le développement des infrastructures restait un goulot d'étranglement pour le progrès économique de l'Afrique. Ce continent est à la traîne par rapport aux normes mondiales dans des secteurs essentiels tels que les transports, les communications et l'énergie, ce qui entrave non seulement le commerce et les investissements, mais ralentit également les efforts d'industrialisation et la connectivité régionale.

Pour relever ces défis, les pays africains renforcent de plus en plus leurs liens avec les pays des BRICS et d'autres économies de marché émergentes afin de diversifier les partenariats et de tirer parti de nouvelles opportunités.

En 2024, l'Egypte et l'Ethiopie sont devenues officiellement membres des BRICS, élargissant ainsi la coopération avec la Chine par le biais de ce mécanisme. Le sommet du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA), qui s'est tenu à Beijing en septembre, a encore renforcé les fondements de la coopération sino-africaine.

La Chine a constamment augmenté son soutien à la connectivité régionale de l'Afrique, en lui fournissant un soutien complet à son développement dans des domaines tels que la construction d'infrastructures, la technologie, les talents et les marchés.

Dans le cadre du FCSA et de l'Initiative la Ceinture et la Route, la Chine et l'Afrique ont travaillé ensemble au cours de l'année écoulée pour faire progresser le développement des infrastructures, avec des résultats tangibles sur l'ensemble du continent africain.

Suivez China.org.cn sur Twitter et Facebook pour rejoindre la conversation.
Source: Agence de presse Xinhua
Retournez en haut de la page