Le président sud-coréen défie la deuxième demande du CIO de se présenter pour un interrogatoire
L'organe d'enquête sur la corruption de la République de Corée a déclaré lundi que le président destitué Yoon Suk-yeol avait défié une deuxième demande de comparution pour être interrogé sur l'imposition de la loi martiale.
Le Bureau d'enquête sur la corruption contre les hauts fonctionnaires (CIO) a déclaré dans un bref avis que le bureau et la résidence du président n'avaient pas encore reçu la deuxième demande par courrier et par courriel de comparaître le 25 décembre pour un interrogatoire, qui a été envoyée le 20 décembre.
M. Yoon n'aurait pas encore soumis les documents nécessaires à la désignation de son avocat.
L'unité d'enquête conjointe, composée du CIO, de la police et du quartier général d'enquête du ministère de la Défense, examinera s'il convient d'envoyer la troisième demande d'interrogatoire ou de demander un mandat d'arrêt.
M. Yoon a fait savoir dans une allocution télévisée le 12 décembre qu'il ne se soustrairait pas à sa responsabilité juridique et politique pour la loi martiale, qu'il a déclarée dans la nuit du 3 décembre, mais qui a été révoquée par l'Assemblée nationale quelques heures plus tard.
La motion de destitution contre M. Yoon a été adoptée par l'Assemblée nationale le 14 décembre et a été transmise à la Cour constitutionnelle pour qu'elle en délibère pendant 180 jours, au cours desquels les pouvoirs présidentiels de Yoon sont suspendus. F