République de Corée : des mandats d'arrêt délivrés à l'encontre de deux commandants militaires clés
Un tribunal militaire sud-coréen a émis lundi des mandats d'arrêt distincts à l'encontre du chef du Commandement de la défense de la capitale et du chef du Commandement de la guerre spéciale de l'armée dans le cadre d'une enquête sur l'imposition de courte durée d'une loi martiale d'urgence au début du mois par le président Yoon Suk-yeol, qui a été destitué, a rapporté l'agence de presse Yonhap.
Le tribunal militaire a émis un mandat d'arrêt à l'encontre de Lee Jin-woo, chef du Commandement de la défense de la capitale, invoquant un risque de fuite et une possible destruction de preuves, selon Yonhap.
M. Lee est accusé d'avoir envoyé des troupes pour boucler l'Assemblée nationale sous le commandement de l'ancien ministre de la Défense après la déclaration de la loi martiale.
Entre-temps, le tribunal a émis un autre mandat d'arrêt à l'encontre de Kwak Jong-keun, chef du Commandement de la guerre spéciale de l'armée, qui avait envoyé des troupes d'opérations spéciales au Parlement pendant la déclaration de la loi martiale.
M. Kwak est accusé d'avoir incité à une émeute pour subvertir la Constitution en étant prétendument de connivence avec le président Yoon, l'ancien ministre de la Défense Kim Yong-hyun et d'autres, selon Yonhap.
Les deux commandants militaires ont été suspendus de leurs fonctions par le ministère de la Défense, d'après une précédente information de Yonhap.