La Cour constitutionnelle sud-coréenne entame le procès en destitution de Yoon et promet une décision rapide et équitable
La Cour constitutionnelle de la République de Corée a lancé samedi un processus de délibération sur une décision parlementaire de destituer le président Yoon Suk-yeol pour sa déclaration bâclée de la loi martiale, a rapporté l'agence de presse Yonhap.
La résolution de destitution de M. Yoon a été soumise à la Cour constitutionnelle à 18h15, heure locale, par Jung Chung-rae, président de la commission législative et judiciaire de l'Assemblée nationale, selon le rapport.
M. Yoon a été officiellement suspendu de ses fonctions à 19h24, heure locale, au moment où la résolution de destitution a été remise à son bureau, a déclaré Yonhap dans un autre rapport.
Le Premier ministre Han Duck-soo assurera l'intérim jusqu'à ce que la Cour constitutionnelle rende sa décision. La Cour a maintenant 180 jours pour décider d'approuver ou non la décision du Parlement, un dénouement qui pourrait déclencher une élection présidentielle anticipée.
Moon Hyung-bae, le chef par intérim de la Cour constitutionnelle, a déclaré qu'il convoquerait une réunion des juges à 10 heures, heure locale, lundi, promettant de mener un procès "rapide et équitable".
La Cour a également décidé de choisir deux juges pour superviser l'examen des preuves et de former un groupe de travail sur l'examen juridique composé de chercheurs constitutionnels. F