Les actions climatiques ne doivent pas constituer une restriction déguisée au commerce, selon les dirigeants du G20

Les dirigeants du G20 ont convenu que les mesures prises pour lutter contre le changement climatique, y compris les mesures unilatérales, ne devraient pas constituer un moyen de discrimination arbitraire ou injustifiable, ni une restriction déguisée, au commerce international, selon la Déclaration des dirigeants du G20 de Rio de Janeiro publiée mardi.

Les dirigeants ont appelé les membres à coopérer à la promotion d'un système économique international ouvert et solidaire visant à assurer une croissance et un développement économiques durables dans tous les pays et à leur permettre ainsi de mieux faire face aux problèmes du changement climatique.

Ils ont souligné la nécessité d'augmenter les financements et les investissements publics et privés en faveur du climat dans les pays en développement, ainsi que la nécessité d'augmenter rapidement et substantiellement les financements pour le climat, en les faisant passer de plusieurs milliards à plusieurs milliers de milliards, toutes sources confondues.

Les dirigeants ont exprimé leur soutien à la mise en œuvre des efforts visant à tripler la capacité mondiale en matière d'énergie renouvelable et à doubler le taux annuel moyen d'amélioration de l'efficacité énergétique à l'échelle mondiale, grâce aux objectifs et aux politiques existants.

Ils ont réaffirmé leur engagement en faveur de la mise en œuvre intégrale et effective du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal et ont souligné l'importance de la gestion durable des forêts et de la lutte contre la déforestation.

Ils se sont également engagés à mettre fin à la pollution plastique et à éviter les politiques économiques vertes discriminatoires, conformément aux règles de l'OMC et aux accords multilatéraux sur l'environnement, tout en reconnaissant l'importance d'adopter des modes de production et de consommation durables.