L'UE va durcir sa loi et compte renvoyer dans leur pays d'origine les migrants clandestins

Les 27 chefs d'Etat des gouvernements de l'Union européenne (UE) ont annoncé jeudi, au terme du sommet européen à Bruxelles, d'envisager une loi pour renvoyer dans leur pays d'origine les migrants en situation irrégulière.

Malgré l'adoption du pacte asile-migration, force est de constater que les pressions migratoires continuent d'évoluer. "Seul 20% des personnes retournent dans leur pays d'origine après avoir reçu l'ordre de quitter le territoire", a fait remarquer Ursula von der Leyen, présidente de la Commission de l'UE.

Les dirigeants européens ont manifesté leur détermination à agir de manière de plus en plus efficace, à mieux contrôler les frontières extérieures de l'UE, à traiter de manière plus satisfaisante la question du crime organisé et la lutte contre les trafiquants.

L'UE va également passer en revue le concept de pays tiers sûr, notamment des travaux effectués par le Commissariat aux réfugiés ainsi que de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), sur les itinéraires empruntés par les clandestins.

Par ailleurs, lorsque des migrants venant d'Afrique du Nord se retrouvent bloqués dans ces pays, l'UE envisage de soutenir l'OIM pour faire retourner ces migrants dans leur pays d'origine, grâce à un soutien financier de l'UE.

Face à la guerre entre la Russie et l'Ukraine, les 27 chefs d'Etat ont appelé la communauté internationale à soutenir les efforts pour une paix juste.

Invité à ce sommet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a présenté aux dirigeants européens son plan de victoire.

Au Moyen-Orient et au regard d'une guerre interminable entre Israël et la Palestine, l'UE a réaffirmé son soutien indéfectible à la solution à deux Etats.