L'Iran condamne l'attaque aérienne israélienne sur un hôpital de campagne comme un "crime de guerre"

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Esmaïl Baghaei a condamné vendredi la frappe aérienne israélienne sur un hôpital de campagne iranien le long de la frontière entre la Syrie et le Liban, la qualifiant de "crime de guerre".

Dans un communiqué, M. Baghaei a critiqué Israël pour avoir pris pour cible l'hôpital de 56 lits géré par la Société iranienne du Croissant-Rouge (IRCS) et détruit avec son équipement et ses fournitures d'aide.

Les frappes fréquentes d'Israël sur les hôpitaux et les centres de secours à Gaza, au Liban et en Syrie constituent un "signe clair de son non-respect de toutes les règles et normes internationales", a fustigé M. Baghaei.

Le président de l'IRCS Pirhossein Kolivand, a également dénoncé cette frappe aérienne comme une "violation claire du droit humanitaire international qui interdit les attaques contre les centres de secours et les établissements médicaux", notant que l'hôpital était marqué du drapeau de l'IRCS, a rapporté l'agence de presse officielle IRNA.

Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghtchi, lors d'une rencontre jeudi à Doha avec son homologue qatari Mohammed ben Abdoulrahmane al-Thani, a affirmé que le "bellicisme" d'Israël est la principale cause d'insécurité et d'instabilité au Moyen-Orient.

Il a appelé à mettre fin à ce qu'il a qualifié de "génocide" et à la destruction des infrastructures au Liban et à Gaza.

Le ministre qatari des Affaires étrangères a appelé pour sa part à la coopération régionale pour mettre fin aux "crimes" israéliens, promouvoir la stabilité et soutenir les peuples palestinien et libanais.