Plus de 34.000 cas de mpox signalés en Afrique (CDC Afrique)
Le nombre total de cas de mpox en Afrique s'élève à 34.297, dont 6.806 cas confirmés et 866 décès depuis le début de l'année, selon le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique).
Lors d'une conférence de presse en ligne sur l'épidémie qui sévit dans plusieurs pays africains, le directeur général du CDC Afrique, Jean Kaseya, a déclaré jeudi soir que le continent avait signalé 2.490 nouveaux cas au cours de la semaine écoulée, dont 365 cas confirmés et 26 décès, ce qui porte à 34.297 le nombre total de cas signalés cette année.
Les données de cette institution montrent que la République démocratique du Congo et le Burundi représentaient 94,5% de tous les cas confirmés au cours de la semaine écoulée.
M. Kaseya a déclaré que le nombre de pays africains touchés par l'épidémie de ce qu'on appelait autrefois la variole du singe était désormais de 16, le Ghana étant le dernier à avoir signalé des cas de mpox au cours de la semaine dernière. Il a ajouté que les cas avaient été signalés dans l'ensemble des cinq régions du continent africain.
Tout en notant des améliorations dans la surveillance du mpox, le chef du CDC Afrique a souligné que la rapidité et l'exhaustivité des rapports devaient être améliorées dans les pays touchés.
Bien que le nombre de confirmations en laboratoire se soit considérablement amélioré par rapport aux années précédentes, les tests restent sous-optimaux, a-t-il déploré.
A la mi-août, le CDC Afrique a déclaré que l'épidémie de mpox en cours constituait une urgence de santé publique de portée continentale. Peu après, l'Organisation mondiale de la Santé a également déclaré que le mpox était une urgence de santé publique de portée internationale, activant son niveau d'alerte mondial le plus élevé pour la deuxième fois en deux ans.
Le mpox a été détecté pour la première fois chez des singes de laboratoire en 1958. On pense que ce virus se transmet d'animaux sauvages, tels que les rongeurs, à l'homme ou par contact interhumain. Il s'agit d'une maladie virale rare qui se transmet généralement par les fluides corporels, les postillons et autres matériaux contaminés. L'infection provoque généralement de la fièvre, une éruption cutanée et un gonflement des ganglions lymphatiques.