Le bilan des frappes aériennes israéliennes dans le sud du Liban s'alourdit à 4 morts
Le ministère libanais de la Santé publique a annoncé dimanche après-midi que le bilan des frappes aériennes israéliennes sur le sud du Liban s'élevait à quatre morts et sept blessés.
Selon un communiqué publié par le Centre des opérations d'urgence de la santé publique du ministère, un raid israélien sur le village d'al-Malikiyah, dans le sud-ouest du Liban, a tué une personne et en a blessé trois autres.
Le Centre avait indiqué plus tôt dans la journée que trois personnes avaient été tuées et quatre autres blessées lors de trois raids israéliens distincts sur les villages de Khiam, Aitaroun et Al-Maaliya.
Des sources militaires, qui se sont exprimées sous le couvert de l'anonymat, ont déclaré que des avions militaires et des drones israéliens ont mené quatre raids sur quatre villages et villes frontaliers dans l'après-midi, et que l'artillerie israélienne a bombardé huit villages et villes.
Les sources avaient dit plus tôt dans la journée qu'environ 90 frappes aériennes israéliennes, impliquant des drones et des avions de guerre, avaient ciblé des sites du Hezbollah à la périphérie de dizaines de villes et de villages du sud du Liban.
Dans un communiqué, le Hezbollah a signalé avoir lancé des attaques de drones contre les forces israéliennes près du kibboutz Manara et de la caserne de Yiftah, et qu'il avait réussi à atteindre les cibles.
Le groupe armé libanais a également fait état d'un tir de missile sur la colonie de Motella, affirmant avoir atteint la cible avec précision.
La tension le long de la frontière israélo-libanaise s'est fortement accrue à la suite des explosions d'appareils de communication survenues mardi et mercredi au Liban, qui ont fait 37 morts et 2.931 blessés, ainsi qu'à la suite d'une frappe aérienne israélienne qui a visé vendredi un bâtiment du quartier de Jamous, dans la banlieue sud de Beyrouth, et qui a fait 37 morts et 66 blessés.
L'armée israélienne et le Hezbollah, qui entretient des liens étroits avec le Hamas dans la bande de Gaza, échangent des tirs à la frontière israélo-libanaise depuis le 8 octobre 2023, ce qui fait craindre que ces affrontements, qui durent depuis près d'un an, ne dégénèrent en une véritable guerre.
