La Zambie intensifie les mesures de surveillance contre la Mpox
La Zambie a intensifié les mesures de surveillance contre la Mpox, qui s'est déclarée dans certains pays voisins.
Bien que le pays n'ait enregistré aucun cas, le ministre zambien de la Santé Elijah Muchima a affirmé jeudi que le gouvernement ne reste pas inactif, mais qu'il a intensifié les zones de surveillance, en particulier aux points d'entrée frontaliers, afin de prévenir une propagation de la maladie.
Selon M. Muchima, il y a eu 37 cas suspects jusqu'à présent, mais aucun d'entre eux n'a été testé positif.
"Avec l'augmentation du nombre de cas de Mpox enregistrés dans les pays voisins et le niveau élevé des échanges transfrontaliers et des mouvements de population dans ce village planétaire, la Zambie court un plus grand risque d'importer la maladie", a-t-il dit lors de son intervention devant le parlement.
Le ministère a formé plus de 200 professionnels de la santé dans tout le pays à la gestion des cas de Mpox, tandis que l'achat de kits de test très sensibles et d'outils de dépistage améliorés aux postes-frontières est en cours. Le ministère a également lancé des campagnes de santé publique dans tout le pays afin d'informer et d'éduquer le public sur la maladie, a dit M. Muchima.
La Mpox, anciennement connue sous le nom de variole du singe ou monkeypox, est une maladie infectieuse causée par le virus du même nom qui se transmet par contact étroit et dont les symptômes comprennent la fièvre, le gonflement des ganglions lymphatiques, les maux de gorge, les douleurs musculaires, les éruptions cutanées et les maux de dos.
Le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies a mis en garde contre une "tendance à la hausse" des cas de Mpox en Afrique.