La Nouvelle-Zélande réagit à des cas confirmés de mpox en approuvant un vaccin
Le gouvernement néo-zélandais a réagi rapidement à deux nouveaux cas confirmés de mpox en annonçant mercredi l'autorisation de l'utilisation du vaccin Jynneos.
Ce dernier a ainsi reçu un feu vert provisoire de Medsafe, l'autorité néo-zélandaise chargée de la sécurité médicale. Jynneos est utilisé en Nouvelle-Zélande depuis 2023 pour prévenir l'ex-variole du singe chez les personnes les plus à risque, en vertu d'une disposition spécifique de la loi sur les médicaments, a précisé le ministre de la Santé, Shane Reti.
La Nouvelle-Zélande a confirmé deux nouveaux cas de mpox, probablement liés à l'événement Winter Pride organisé en août à Queenstown (sud). Il s'agit de cas de clade II, la variante la plus courante, et non de clade I, plus grave, selon les chercheurs.
"Les investigations se poursuivent et pourraient déboucher sur d'autres cas, mais le risque global de mpox pour la Nouvelle-Zélande reste faible", a assuré M. Reti, ajoutant que ce virus était manifestement un problème de santé publique mondial à l'heure actuelle et qu'il était important que son pays dispose d'un système de surveillance et de ressources en place.
Health New Zealand, l'agence de santé nationale, a demandé aux participants à la Winter Pride de surveiller l'apparition de symptômes, car ils ont pu être en contact avec des personnes qui ont depuis été testées positives au mpox à l'étranger.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a décrété le mois dernier une urgence de santé publique internationale, déclenchée en partie par l'émergence d'une nouvelle souche, appelée clade Ib, qui se propage principalement dans les pays d'Afrique centrale et orientale et dont des cas isolés ont également été signalés en Suède et en Thaïlande.
Selon l'OMS, plus de 100.000 cas de mpox ont été signalés à ce jour dans le monde. En Nouvelle-Zélande, 54 cas ont été diagnostiqués depuis 2022, dont au moins cinq cette année, selon les statistiques.
Le mpox se transmet principalement par contact physique étroit et n'est pas considéré comme une infection aéroportée comme le COVID-19, a rappelé l'épidémiologue néo-zélandais Michael Baker.