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Etats-Unis : les jeunes issus de minorités ont de moins bons résultats en matière de cancer (étude)

Par : 杨越胜 |  Mots clés : Etats-Unis-minorités-cancer
French.china.org.cn | Mis à jour le 31-08-2024
Agence de presse Xinhua | 31. 08. 2024

Une nouvelle étude montre que les adolescents et jeunes adultes issus de minorités âgés de 15 à 39 ans aux Etats-Unis ont des diagnostics de cancer et des taux de survie moins bons que ceux de la population générale.

La recherche, publiée vendredi dans la revue Journal of American Medical Association Network, a analysé les données de plus de 290.000 adolescents et jeunes adultes au cancer diagnostiqué entre 2004 et 2017, fournissant un aperçu détaillé des résultats dans les cinq catégories raciales définies par le gouvernement fédéral.

Cette étude révèle que les patients noirs, asiatiques, hawaïens autochtones ou autres insulaires du Pacifique (NHOPI) étaient plus susceptibles d'être diagnostiqués avec un cancer à un stade avancé que les patients blancs.

Les patients noirs, en particulier, ont plus de chances d'être diagnostiqués à un stade avancé pour sept des dix types de cancer examinés, notamment les cancers du sein, du col de l'utérus, du poumon, les lymphomes, les mélanomes, les cancers du testicule et le cancer colorectal.

Les taux de survie varient également de manière significative en fonction de la race, les patients amérindiens ou originaires de l'Alaska affichant les taux de survie globale à 10 ans les plus faibles pour les cancers du système nerveux central, du poumon, de l'ovaire et du testicule. Par ailleurs, les patients NHOPI obtiennent les plus mauvais résultats en termes de survie au cancer du col de l'utérus, au cancer colorectal, au sarcome et au mélanome.

Les différences les plus importantes sont observées pour le cancer de la peau, le cancer du côlon et les cancers des tissus mous et des os. Les jeunes issus des groupes NHOPI ont souvent de moins bons résultats pour plusieurs types de cancer, avec une probabilité plus élevée de mourir plus tôt après le diagnostic.

En particulier, l'inclusion dans l'étude de données précédemment ignorées provenant des groupes NHOPI a révélé des différences précédemment inaperçues dans les résultats du cancer.

"Il s'agit probablement de l'étude la plus complète et la plus exhaustive pour évaluer les disparités en matière de cancer en ce qui concerne le stade au moment du diagnostic et la survie chez les patients qui sont adolescents ou jeunes adultes dans les cinq catégories raciales définies au niveau fédéral", ont souligné les chercheurs.

L'étude souligne l'importance cruciale d'inclure et de ventiler les données relatives aux populations autochtones, qui sont souvent négligées ou fusionnées avec d'autres groupes dans la recherche sur la santé.

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Source: Agence de presse Xinhua
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