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RDC : tenue d'une élection-clé pour la direction de l'Assemblée nationale

Par : 王栋 |  Mots clés : RDC,élection
French.china.org.cn | Mis à jour le 22-05-2024
Agence de presse Xinhua | 22. 05. 2024

La République démocratique du Congo (RDC) va organiser mercredi une élection pour le bureau définitif de l'Assemblée nationale, la chambre basse du pays, deux jours après une tentative de coup d'Etat manquée, mais meurtrière dans le pays qui s'attend toujours à la formation d'un nouveau gouvernement.

Le bureau provisoire de l'Assemblée nationale a fait cette annonce mardi soir dans un communiqué, invitant les élus nationaux à prendre part à la séance plénière de mercredi pour l'élection et l'installation du bureau définitif.

Lors des élections générales tenues en décembre 2023, le président de la RDC, Félix Tshisekedi, a été réélu pour un second mandat, avec la coalition Union sacrée, composée de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) de M. Tshisekedi et ses partis alliés, ayant remporté la majorité à l'Assemblée nationale qui compte 500 sièges.

Mais l'Assemblée nationale reste paralysée faute de bureau définitif, composé des postes clés, dont le président, le premier vice-président et le deuxième vice-président.

La résidence de Vitale Kamerhe, vice-Premier ministre de la RDC, a été attaquée tôt dimanche par des putschistes dans une tentative de coup d'Etat "étouffée dans l'œuf" par les forces de défense, selon le porte-parole militaire de la RDC.

M. Kamerhe était le seul candidat à la présidence de l'Assemblée nationale, alors que Christophe Mboso, le président sortant de la chambre basse, se présente au poste de deuxième vice-président.

Cette élection, qui devait avoir lieu le 18 mai, veille de la tentative de coup d'Etat déjouée, a été reportée vendredi dernier, juste après que M. Tshisekedi ait discuté des questions électorales avec 406 députés élus de l'Union sacrée. M. Tshisekedi a menacé de "dissoudre l'Assemblée nationale" si "les mauvaises pratiques persistent".

Plus de quatre mois après l'investiture de M. Tshisekedi en janvier, la RDC n'a toujours pas formé un nouveau gouvernement. M. Tshisekedi a nommé début avril Judith Tuluka Suminwa comme nouvelle Première ministre, cette dernière étant également la cible des putschistes, qui ont été heureusement incapables "d'identifier" sa résidence.

Selon la Constitution de la RDC, le nouveau gouvernement pourra prendre ses fonctions après que l'Assemblée nationale aura approuvé le programme national de Mme Tuluka à la majorité absolue.

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Source: Agence de presse Xinhua
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