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Gabon : le président de transition s'engage à créer un comité de surveillance et de suivi des propositions du dialogue national inculsif

Par :  |  Mots clés : Gabon,transition,dialogue
French.china.org.cn | Mis à jour le 01-05-2024
Agence de presse Xinhua | 01. 05. 2024

Le président de transition du Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema, s'est engagé à mardi mettre en place un comité de surveillance et de suivi des propositions issues du dialogue national inclusif dans son discours à la cérémonie officielle de clôture de ce dernier.

Tenue dans la capitale du 2 au 30 avril, la rencontre a regroupé 680 délégués venus de tout le pays et de la diaspora et avait pour objectif de réfléchir à l'avenir du Gabon après la transition.

L'Archevêque de Libreville, Monseigneur Jean Patrick Iba-Ba qui a présidé ce dialogue a officiellement remis son rapport général au président Oligui Nguema.

Il contient environ 1.000 résolutions qui ne seront pas automatiquement applicables car le dialogue était non souverain.

Les 680 participants ont recommandé d'instaurer un régime présidentiel qui supprimerait le poste de Premier ministre. Le mandat du président de la République serait de 7 ans renouvelable une seule fois. Celui des autres élus (députés, sénateurs, maire...) de 5 ans renouvelable.

Le dialogue n'a pas révisé les dispositions de la charte de transition interdisant au Premier ministre, aux membres du gouvernement de transition et à tous les présidents des institutions de la période transitoire de se porter candidat aux prochaines élections.

Le général Oligui Nguema a lui le droit de se présenter, selon cette charte.

Les participants ont proposé la suspension de tous les partis politiques en attendant la mise en place de critères plus stricts de création d'un parti politique. Il y a actuellement 102 partis au Gabon, pays peuplé d'environ 2 millions d'habitants.

La proposition qui fait couler beaucoup d'encre et de salive est celle qui concerne l'ancien parti au pouvoir. Le Parti démocratique gabonais (PDG) d'Ali Bongo doit être suspendu pour 2 ans. Ses cadres et ceux des partis alliés doivent être frappés d'une inéligibilité de 3 ans.

Le dialogue a aussi proposé l'audit de tous les accords internationaux conclus par le Gabon.

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Source: Agence de presse Xinhua
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