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Deux dirigeantes de l'ONU appellent la communauté internationale à participer à la lutte contre les violences sexuelles dans le conflit au Soudan

Par : Norbert |  Mots clés : ONU,Soudan,violence sexuelle
French.china.org.cn | Mis à jour le 26-04-2024
Agence de presse Xinhua | 26. 04. 2024

Deux responsables de l'ONU appellent à un plus grand engagement international pour lutter contre les violences sexuelles à l'encontre des femmes et des filles dans le conflit au Soudan, a déclaré jeudi Stéphane Dujarric, porte-parole en chef du secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres.

La sous-secrétaire générale des Nations Unies aux affaires humanitaires Joyce Msuya s'est jointe à Pramila Patten, représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies pour la violence sexuelle dans les conflits, pour lancer cet appel, selon M. Dujarric.

"Leur appel intervient alors que des allégations de viols, de mariages forcés, d'esclavage sexuel et de traite des femmes et des filles continuent d'être enregistrées, en particulier à Khartoum, ainsi qu'au Darfour et au Kordofan", a expliqué le porte-parole.

Il a indiqué que les responsables onusiennes ont publié leur déclaration commune à la veille de la session du Conseil de sécurité sur les violences sexuelles liées aux conflits, qui se tiendra vendredi.

"Mmes Msuya et Patten exhortent les membres du conseil à envoyer un message sans équivoque, à savoir qu'en vertu du droit international humanitaire, les civils au Soudan - et en fait partout dans le monde - doivent être protégés et ne doivent jamais être soumis à des actes de violence sexuelle, qui pourraient constituer des crimes de guerre", a souligné M. Dujarric.

"Les rapports de violence sexuelle révèlent l'impact disproportionné de la guerre sur les femmes et les filles", précise le communiqué. "Des millions de civils sont particulièrement exposés alors qu'ils fuient les zones de conflit à la recherche d'un abri à l'intérieur du Soudan et dans les pays voisins".

Toutefois, la déclaration précise que l'ampleur réelle de la crise au Soudan reste inconnue, en raison d'une forte sous-déclaration due à la stigmatisation, à la peur des représailles et à un manque de confiance dans les institutions nationales.

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Source: Agence de presse Xinhua
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