Le président égyptien rejette le déplacement forcé de Palestiniens dans le Sinaï

Le président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi a réitéré jeudi le rejet ferme de son pays de tout déplacement forcé de Palestiniens de leurs terres vers le Sinaï.

Dans un discours télévisé marquant le 42e anniversaire de la libération du Sinaï, M. Sissi a déclaré que la position égyptienne était essentielle pour "protéger la cause palestinienne de la liquidation et défendre la sécurité nationale de l'Egypte".

"L'Egypte a déployé des efforts considérables pour parvenir à un cessez-le-feu immédiat et urgent et pour garantir l'accès de l'aide humanitaire à la bande de Gaza", a-t-il ajouté, rappelant les efforts constants de l'Egypte pour promouvoir la création d'un Etat palestinien indépendant et souverain et pour permettre aux Palestiniens de recouvrer leurs droits légitimes.

Le jour de la libération du Sinaï marque le retrait, en 1982, des forces d'occupation israéliennes de la péninsule du Sinaï après la signature des accords de Camp David en 1978.

Plus d'un million de résidents de la bande de Gaza ont perdu leur maison et 75% de la population de l'enclave côtière palestinienne a été déplacée depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas en octobre dernier, a déclaré mardi l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).

Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a menacé à plusieurs reprises de lancer une attaque contre Rafah, la ville la plus méridionale de Gaza, car il s'agit du dernier "bastion" du Hamas.