La Grèce accuse le rapport américain sur les droits de l'homme de manquer de fondements

Suite à la publication du rapport annuel des Etats-Unis sur les droits de l'homme, le gouvernement grec a accusé mardi ce document de manquer de fondements.

"Sans aucune enquête, ce rapport enregistre des allégations formulées par des organisations non gouvernementales qui n'ont pas été vérifiées de manière indépendante", a indiqué l'agence de presse AMNA, citant le ministère grec des Affaires étrangères.

Cette retranscription aveugle d'allégations non vérifiées a pour conséquence que tous les pays dotés d'un Etat de droit développé semblent présenter de graves problèmes en matière de droits de l'homme, a noté le ministère.

"Le plus marquant en termes d'intégrité, de fiabilité et d'objectivité du rapport est le fait que l'opinion de l'Etat grec n'a pas été sollicitée sur toutes les questions signalées", a-t-il souligné.

Le ministère a déclaré que le rapport américain négligeait ou ignorait complètement les mesures réglementaires et les stratégies nationales mises en place par la Grèce au cours des dernières années pour protéger les droits des citoyens les plus vulnérables. Ces progrès ont pourtant été "reconnus à plusieurs niveaux", a-t-il indiqué.

Il a affirmé que le gouvernement grec continuerait à servir la démocratie et l'Etat de droit en améliorant les droits individuels et sociaux et le niveau de vie des citoyens.