Téhéran rejette les accusations de cyber-attaques "infondées" lancées par les Etats-Unis contre des entreprises et individus iraniens

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a rejeté mercredi les allégations "infondées" du gouvernement américain selon lesquelles plusieurs entreprises et individus iraniens auraient été impliqués dans des cyber-attaques contre des entreprises américaines.

Il a tenu ces propos après que le Bureau de contrôle des actifs étrangers du département américain du Trésor a sanctionné mardi deux entreprises et quatre individus iraniens, au motif de leur "implication dans la cyber-activité malveillante au nom du Commandement cyber-électronique du Corps des Gardiens de la Révolution islamique d'Iran" contre des entreprises et entités gouvernementales américaines.

M. Kanaani a affirmé que les Etats-Unis ne pourraient pas détourner la vague mondiale de critique contre leur "soutien illimité aux crimes de guerre israéliens dans la bande de Gaza et en Cisjordanie" en collant des étiquettes "infondées" aux institutions et individus iraniens.

Il a appelé le gouvernement américain à mettre fin à son soutien militaire, financier et politique à Israël, à remettre en question ses politiques et à agir de manière responsable, au lieu de lancer des accusations "infondées" contre d'autres pays.

Le sous-secrétaire américain au Trésor en charge de la lutte contre le terrorisme et du renseignement financier, Brian Nelson, a indiqué dans un communiqué que "les cyber-acteurs malveillants iraniens continuent de cibler des entreprises et des entités gouvernementales américaines dans le cadre d'une campagne coordonnée et pluridimensionnelle pour déstabiliser nos infrastructures critiques et nuire à nos concitoyens".