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L'Afrique exhortée à réduire la pauvreté avec l'innovation scientifique et technologique

Par : Lisa |  Mots clés : Afrique-pauvreté-science-technologie
French.china.org.cn | Mis à jour le 22-04-2024
Agence de presse Xinhua | 22. 04. 2024

La part de l'Afrique dans la population mondiale pauvre a augmenté de manière significative, l'une des raisons étant le faible progrès scientifique et technologique sur le continent, a déclaré un haut responsable de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (UNECA).

Lors de l'ouverture du sixième Forum africain sur la science, la technologie et l'innovation (STI), dimanche à Addis-Abeba, capitale de l'Ethiopie, le secrétaire exécutif adjoint de l'UNECA, Antonio Pedro, a indiqué que la part de l'Afrique dans la population pauvre mondiale était passée de 15% en 1990 à 63% en 2018 et qu'elle pourrait atteindre 90% d'ici 2030.

M. Pedro a fait savoir que l'Afrique devait investir dans le développement du capital humain, apprendre à produire, à vendre et à utiliser les technologies émergentes telles que l'intelligence artificielle et la génomique, qui transforment tous les aspects de la vie.

"La science et la technologie peuvent améliorer le bien-être de millions de ménages, d'agriculteurs, de pêcheurs et de bien d'autres personnes qui utilisent encore des outils de base, et avec l'aide de la science et de la technologie, ils peuvent sortir de l'extrême pauvreté", a proposé M. Pedro.

Il a indiqué qu'au niveau mondial, le nombre de personnes vivant dans la pauvreté avait diminué de 1,9 milliard à 689 millions entre 1990 et 2018, tandis que celui de l'Afrique était passé de 283 millions à 433 millions au cours de la même période.

Notant qu'environ un milliard de personnes en Afrique n'avaient pas les moyens d'avoir une alimentation saine, M. Pedro a déclaré qu'il était peu probable que l'Afrique respecte la Déclaration de Malabo sur la croissance et la transformation agricoles accélérées pour une prospérité partagée et des moyens de subsistance améliorés, adoptée par les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Assemblée de l'Union africaine en juin 2014 à Malabo, en Guinée équatoriale, pour mettre fin à toutes les formes de faim d'ici à 2025.

La sous-directrice générale de l'UNESCO pour les sciences naturelles, Lidia Arthur Brito, a indiqué que la collaboration internationale dans le domaine de la science était un moyen idéal de favoriser la paix et le développement durable en Afrique.

"En investissant dans la science et en promouvant l'innovation, les sociétés africaines peuvent donner aux jeunes les moyens de devenir non seulement les moteurs de la croissance économique, mais aussi des solutions aux défis environnementaux pressants", a affirmé Mme Brito, ajoutant que la recherche scientifique devait être liée aux sociétés et aux communautés locales afin d'apporter le développement socio-économique souhaité.

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Source: Agence de presse Xinhua
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