Les MAE iranien et sud-africainne discutent de la riposte de Téhéran à l'encontre d'Israël
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, et la ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération, Naledi Pandor, ont discuté samedi de la récente opération militaire de représailles de Téhéran contre Israël.
Lors d'un appel téléphonique, les deux parties ont également discuté des liens bilatéraux et des dernières évolutions de la situation en Asie occidentale, selon un communiqué publié par le ministère iranien des Affaires étrangères.
M. Amir-Abdollahian a souligné que la semaine dernière, l'Iran avait décidé, conformément à son droit légitime à l'autodéfense, de prendre pour cible deux bases militaires et de renseignement israéliennes qui avaient joué un rôle dans l'attaque meurtrière menée le 1er avril par Israël contre le consulat iranien en Syrie.
Le ministre iranien a déclaré que cette décision avait été prise parce que l'acte israélien n'avait pas été condamné par le Conseil de sécurité des Nations Unies, certains membres permanents, à savoir les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France, ayant empêché la condamnation au sein du Conseil.
Il a ajouté qu'après son opération militaire, l'Iran a affirmé à la communauté internationale qu'il ne cherchait pas à étendre le conflit, mais que "si Israël entreprend une autre action contre l'Iran, Téhéran répondra sévèrement et fermement".
Au cours de la conversation téléphonique, M. Amir-Abdollahian a salué "l'initiative historique" prise par le gouvernement sud-africain en décembre dernier de porter plainte contre Israël devant la Cour internationale de justice pour ses "actes de génocide" dans la bande de Gaza.
Pour sa part, Mme Pandor a souligné la nécessité de parvenir à un cessez-le-feu immédiat à Gaza.
Elle a indiqué que son pays prévoyait d'accueillir le président iranien Ebrahim Raïssi cette année.
L'Iran a lancé la semaine dernière une attaque de missiles et de drones contre Israël, en réponse à la frappe aérienne israélienne contre le bâtiment consulaire d'Iran à Damas le 1er avril, qui a tué sept Iraniens dont deux commandants chevronnés.
