L'Iran réitère son engagement à sa coopération avec l'AIEA

Le chef du nucléaire iranien Mohammad Eslami a réaffirmé mercredi l'engagement de son pays en matière d'activités nucléaires, qui s'aligne dans le cadre de sa coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

Répondant aux inquiétudes de l'AIEA sur "les ambiguïtés" dans le programme nucléaire iranien, M. Eslami a mis l'accent sur le respect par l'Iran de l'accord de sauvegarde et du Traité de non-prolifération, a rapporté l'agence de presse ISNA.

M. Eslami a mis en évidence la présence de 120 inspecteurs accrédités chargés de surveiller le programme nucléaire iranien, dont certains sont en poste en Iran et dont d'autres mènent des visites régulières ou surprises sur les sites nucléaires.

Lors d'un point de presse de l'ONU à New York, le directeur général de l'AIEA Rafael Grossi a noté que le stock iranien d'uranium enrichi, bien qu'à un niveau extrêmement élevé, n'égalait pas la possession d'une arme nucléaire.

Cependant, a-t-il fait remarquer, l'accumulation importante de matériel nucléaire à un niveau quasiment équivalent au grade d'armement suscite une vigilance internationale.

L'Iran a signé le Plan d'action global conjoint (PAGC) en juillet 2015, acceptant de freiner son programme nucléaire en échange de la levée des sanctions contre le pays. Cependant, l'ancien président américain Donald Trump a retiré Washington de l'accord et a réimposé des sanctions unilatérales à l'encontre de Téhéran, incitant l'Iran à retirer certains engagements dans le cadre du pacte.

Les pourparlers sur la relance du PAGC ont débuté en avril 2021 à Vienne, en Autriche. Malgré plusieurs cycles de négociations, aucune avancée significative n'a été signalée depuis la fin du dernier cycle en août 2022.